Robert White
De Lamentations de Jérémie.
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+ | :'''Titre''' : '''Vigilate''' | ||
+ | :'''Interprète''' : The Monteverdi Choir | ||
+ | :'''Direction''' : Sir John Eliot Gardiner | ||
+ | :'''Éditeur''' : Hyperion | ||
+ | :'''Référence''' : SDG720 | ||
+ | :'''Contenue''' : 11. Lamentations a 6 | ||
+ | :'''Commentaire''' : Les Lamentations à six parties, trop souvent éclipsées par l’adaptation à cinq voix de White, | ||
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Version du 10 octobre 2018 à 12:14
[Whyte]
( ? ~1538 – Londres 1574)
Compositeur anglais, il est un compositeur éminent de sa génération (John Baldwin le mentionne comme tel dans un de ses poèmes de 1591), de 1555 à 62 est choriste puis cantore au Trinity College de Cambridge, devient en 1560 Bachelor of Music de Cambridge et obtient peu après la charge d'organiste de la cathédrale d'Ely (il succède à Christopher Tye), y est nommé ensuite magister choristarum, probablement aussi à la cathédrale de Chester de 1566 à 69 et, l'année suivante, à l'abbaye de Westminster.
Ses œuvres liturgiques sont écrites principalement au cours du règne de la Reine Mary, de 1553 à 1558. Avec ses Lamentations à 5 et 6 vx, il démontre son habileté à manipuler un large spectre musical tout en exploitant sans emphase mais avec naturel l'expression du texte. Robert Dow disait aussi Non ita moesta sonant plangentis verba prophetae quam sonat authoris musica moesta mei (non jamais les paroles de ce prophète en pleurs n'ont jamais trouvé une désolation si profonde que dans la triste musique de mon auteur).
- Lamentations, 5 vx, Gb-Lbm, royal appendix mss 12-16 (pas de texte), GB-Lcm, GB-Ob, GB-Och, GB-T ; F-Pn, F-V comprenant pour la Lectio Prima, l'Incipit lamentatio Jeremiae Prophetae (1:8 à 1:10) avec le Jerusalem et, pour la Lectio Secunda, les v. 1:11 à 1:13 avec le Jerusalem ;
- Lamentations, 6 vx, Gb-Lbm, GB-Lcm, GB-Ob, GB-Och, GB-CF, GB-T ; F-Pn, F-V, comprenant les v. 1:8 et 1:9 et Joth.
Contrairement aux idées reçues, Elizabeth 1ère autorise la musique sur des textes latins à la Chapelle Royale. En fait, elle semble avoir même encouragé cette pratique.
est une œuvre monumentale dépassant largement par ses dimensions les Lamentations de Jérémie de Tallis et témoignant à la fois d’une maîtrise de la grande forme et de subtilité émotionnelle. À la différence de certains «songs of sadness and piety» («chants de tristesse et de piété»), elles reflètent non seulement le goût de la Renaissance pour la mélancolie mais explorent d’autres dimensions—nostalgie, pathos et désespoir—ainsi qu’une fureur à peine dissimulée. |
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