Leonard Bernstein

De Lamentations de Jérémie.

 
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Elle s'inspire d'une ''séquence de motifs dérivés des kinnot ("Chants funèbres") exécutés le jour de Tisha B'Av ("Le Neuvième Jour d'Ab"), où l'on commémore par un jour de repos et de deuil la perte du Temple. Ces ''kinnot'' sont naturellement chantés sur les paroles des Lamentations bibliques et Bernstein y utilise des motifs provenant du v. initial tels que le chantent les Juifs Ashkenazic ("allemands").'' (Jack Gottlieb, trad. Jacques Fournier).
Elle s'inspire d'une ''séquence de motifs dérivés des kinnot ("Chants funèbres") exécutés le jour de Tisha B'Av ("Le Neuvième Jour d'Ab"), où l'on commémore par un jour de repos et de deuil la perte du Temple. Ces ''kinnot'' sont naturellement chantés sur les paroles des Lamentations bibliques et Bernstein y utilise des motifs provenant du v. initial tels que le chantent les Juifs Ashkenazic ("allemands").'' (Jack Gottlieb, trad. Jacques Fournier).
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Pour cette Symphonie, Bernstein puise dans son héritage musical et religieux. Le sous-titre ''Jeremiah'' fait référence aux lamentations de Jérémie dans l’Ancien Testament et à l’intention du compositeur, imprégné depuis l’enfance de la tradition juive faisant ''ressentir l’intensité des supplications du prophète envers son peuple''. Lenny (surnom de Leonard né Louis Bernstein) s’inspire également de musiques qu’il a étudiées et dirigées (Mahler, Stravinsky, Chostakovitch, Copland…), en y joignant des couleurs des musiques de Broadway aux rythmes syncopés qui annoncent sa fameuse comédie musicale West Side Story.
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Michelle DeYoung, dans l'un de ses concerts donnés au cours de la saison 2021-22 de la Saison musicales des Invalides,... intervient dans le troisième mouvement titré ''Lamentation'' et clame la douleur de Jérémie pleurant sa Jérusalem en ruine dans une forte intensité dramatique. Elle exprime le tragique des paroles de Jérémie de sa voix puissante au vibrato enveloppant (elle passe des nuits à pleurer), atteignant un paroxysme d’intensité tel un cri de souffrance (''Éloignez-vous, impurs !''). Sa voix se fait aussi angélique, claire et sans vibrato, lorsque la douleur se transforme en tristesse contenue (''Elle est assise solitaire… une veuve'') et se teinte de douceur dans l’imploration ultime (''Fais-nous revenir à toi, ô Éternel !''). La chanteuse vit intensément le texte, vocalement et physiquement, habitant la musique dans les intermèdes orchestraux, son émotion est palpable jusque dans les saluts.
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'''Le 11/01/2022 par Frédérique Epin (Olyrix)'''
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:'''Titre''' : '''Symphonies n° 1 & 2'''
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:'''Interprète''' : Jennifer Johnson Cano, Mezzo-Soprano, Jean-Yves Thibaudet, Piano, Baltimore Symphony Orchestra
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:'''Direction''' : Marin Alsop
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:'''Éditeur''' : Naxos
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:'''Référence''' : 8.559790
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:'''Année''' : 01/2017
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:'''Contenu''' : 1-3. Symphony No. 1, "Jeremiah"
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:'''Titre''' : '''Symphonies n° 1 & 2'''
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:'''Interprète''' : Anna Larsson, Roland Pöntinen, Arctic Philharmonic
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:'''Direction''' : Christian Lindberg
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:'''Éditeur''' : BIS
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:'''Référence''' : BIS-2298
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:'''Année''' : 2020
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:'''Contenu''' : Symphony No. 1, "Jeremiah"
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Version actuelle en date du 18 janvier 2022 à 07:25

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