Henry Du Mont
De Lamentations de Jérémie.
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- | Compositeur, claveciniste et organiste wallon, il est chantre à la collégiale ''Onze-Lieve-Vrouwekerk'' de Maestricht, y devient organiste en 1629, est peut-être l'élève de Léonard de Hodemont, francise son nom De Thier en français, Du Mont et, en 1638, vient à Paris, occupe la charge d'organiste en 1643 à l'église Saint-Paul, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, est nommé en 1647 après avoir acquis la nationalité française, claveciniste du duc d'Anjou, frère du roi puis, en 1660, organiste de la reine Marie-Thérèse, succède à Jean Veillot comme | + | Compositeur, claveciniste et organiste wallon, il est chantre à la collégiale ''Onze-Lieve-Vrouwekerk'' de Maestricht, y devient organiste en 1629, est peut-être l'élève de Léonard de Hodemont, francise son nom De Thier en français, Du Mont et, en 1638, vient à Paris, occupe la charge d'organiste en 1643 à l'église Saint-Paul, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, est nommé en 1647 après avoir acquis la nationalité française, claveciniste du duc d'Anjou, frère du roi puis, en 1660, organiste de la reine Marie-Thérèse, succède à Jean Veillot comme ''sous-maitre'' de la chapelle royale (rejoignant Pierre Robert, Gabriel Expilly et Thomas Gobert, chacun exerçant à tour de rôle, un trimestre de l'année), puis, en 1668, ''sous-maitre'' pour la moitié de l'année et, finalement, ''maitre de la musique de la reine'' en 1673, reçoit, après avoir perdu sa femme en 1660, des prébendes importantes de l'abbaye de Silly-en-Gouffern près d'Alençon et le titre de chanoine de Saint-Servais de Maestricht. |
Ses compositions religieuses rénovent le genre en y apportant un style harmonique nouveau et en adaptant la musique aux paroles parmi lesquelles on trouve ses fameuses messes royales qui n'ont jamais fait partie du répertoire de la Chapelle du roi et qui adoptent un "pseudo plain-chant" confondu longtemps avec le chant grégorien. Il a écrit également un motet ''O vos omnes'' tiré du v. 1:12 des Lamentations de Jérémie (ici harmonisé par Aimé Steck). | Ses compositions religieuses rénovent le genre en y apportant un style harmonique nouveau et en adaptant la musique aux paroles parmi lesquelles on trouve ses fameuses messes royales qui n'ont jamais fait partie du répertoire de la Chapelle du roi et qui adoptent un "pseudo plain-chant" confondu longtemps avec le chant grégorien. Il a écrit également un motet ''O vos omnes'' tiré du v. 1:12 des Lamentations de Jérémie (ici harmonisé par Aimé Steck). | ||
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Version actuelle en date du 20 juin 2010 à 17:14
[de Thier]
(Looz, prés de Borgloon, province de Limbourg 1610 – Paris 1684)
Compositeur, claveciniste et organiste wallon, il est chantre à la collégiale Onze-Lieve-Vrouwekerk de Maestricht, y devient organiste en 1629, est peut-être l'élève de Léonard de Hodemont, francise son nom De Thier en français, Du Mont et, en 1638, vient à Paris, occupe la charge d'organiste en 1643 à l'église Saint-Paul, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, est nommé en 1647 après avoir acquis la nationalité française, claveciniste du duc d'Anjou, frère du roi puis, en 1660, organiste de la reine Marie-Thérèse, succède à Jean Veillot comme sous-maitre de la chapelle royale (rejoignant Pierre Robert, Gabriel Expilly et Thomas Gobert, chacun exerçant à tour de rôle, un trimestre de l'année), puis, en 1668, sous-maitre pour la moitié de l'année et, finalement, maitre de la musique de la reine en 1673, reçoit, après avoir perdu sa femme en 1660, des prébendes importantes de l'abbaye de Silly-en-Gouffern près d'Alençon et le titre de chanoine de Saint-Servais de Maestricht.
Ses compositions religieuses rénovent le genre en y apportant un style harmonique nouveau et en adaptant la musique aux paroles parmi lesquelles on trouve ses fameuses messes royales qui n'ont jamais fait partie du répertoire de la Chapelle du roi et qui adoptent un "pseudo plain-chant" confondu longtemps avec le chant grégorien. Il a écrit également un motet O vos omnes tiré du v. 1:12 des Lamentations de Jérémie (ici harmonisé par Aimé Steck).