Gualtiero Dazzi

De Lamentations de Jérémie.

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Compositeur italien, il voyage dès son enfance à Milan, Rome, Londres, Paris et Mexico City, effectue ses études de composition avec Paolo Arata, et d'électro-acoustique avec Angelo Paccagnini au conservatoire de Milan, s'établit en 1982 à Paris, y complète ses études en informatique musicale, dramaturgie et analyse musicale ainsi que dans la musique de film, suit les cours de Franco Donatoni à Sienne en 1985-87, de Luigi Nono en 1989, de Pascal Dusapin et Georges Aperghis en 1994 au Centre Acanthes, de Tristan Murail et de Brian Ferneyhough à Royaumont en 1991, devient compositeur en résidence au Conservatoire de Strasbourg en 1995, participe comme chercheur au séminaire d'esthétique animé par Danielle Cohen-Levinas au CNRS, assure des cours magistraux au conservatoire national de région de Strasbourg.  
Compositeur italien, il voyage dès son enfance à Milan, Rome, Londres, Paris et Mexico City, effectue ses études de composition avec Paolo Arata, et d'électro-acoustique avec Angelo Paccagnini au conservatoire de Milan, s'établit en 1982 à Paris, y complète ses études en informatique musicale, dramaturgie et analyse musicale ainsi que dans la musique de film, suit les cours de Franco Donatoni à Sienne en 1985-87, de Luigi Nono en 1989, de Pascal Dusapin et Georges Aperghis en 1994 au Centre Acanthes, de Tristan Murail et de Brian Ferneyhough à Royaumont en 1991, devient compositeur en résidence au Conservatoire de Strasbourg en 1995, participe comme chercheur au séminaire d'esthétique animé par Danielle Cohen-Levinas au CNRS, assure des cours magistraux au conservatoire national de région de Strasbourg.  
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D'une nature indépendante, il aborde tous les genres musicaux mais son langage s'exprime le mieux dans le rapport entre musique et texte. Parmi ses œuvres, la pièce ''Tenebræ'' pour S, T, 2 vns, vln, cb, clv et orgue, donnée en 1999 en concert à la Maison de Radio France à Paris, est une commande du Parlement de Musique qui marie dix de ses ''Lieders'' écrits sur des textes posthumes de Paul Celan extraits de ''Lichtzwang'' et des extraits des Lamentations du Prophète Jérémie d'[[Alessandro Scarlatti]]. C'est le thème de la destruction qui lie ces deux compositeurs : le thème biblique de la destruction de Jérusalem d'une part et, d'autre part, la mémoire de l'holocauste, Lichtzwang étant dédicacé à la mémoire des victimes du génocide de Srebrenica. Les 10 Lieders retenus sont insérés entre les lamentations de façon à assurer une résonance continue. Les extraits de l'œuvre d'[[Alessandro Scarlatti]] repris dans ''Tenebræ'' reprennent :
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D'une nature indépendante, il aborde tous les genres musicaux mais son langage s'exprime le mieux dans le rapport entre musique et texte. Parmi ses œuvres, la pièce ''Tenebræ'' pour S, T, 2 vns, vln, cb, clv et orgue, donnée en 1999 en concert à la Maison de Radio France à Paris, est une commande du Parlement de Musique qui marie dix de ses ''Lieders'' écrits sur des textes posthumes de Paul Celan extraits de ''Lichtzwang'' et des extraits des Lamentations du Prophète Jérémie d'[[Alessandro Scarlatti]]. C'est le thème de la destruction qui lie ces deux compositeurs : le thème biblique de la destruction de Jérusalem d'une part et, d'autre part, la mémoire de l'holocauste, ''Lichtzwang'' étant dédicacé à la mémoire des victimes du génocide de Srebrenica. Les ''10 Lieders'' retenus sont insérés entre les lamentations de façon à assurer une résonance continue. Les extraits de l'œuvre d'[[Alessandro Scarlatti]] repris dans ''Tenebræ'' reprennent :
* la 1<sup>ère</sup> ''Lamentation du Jeudi Saint'' (extraits) pour S,
* la 1<sup>ère</sup> ''Lamentation du Jeudi Saint'' (extraits) pour S,

Version du 18 juin 2010 à 14:52

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