Franck Villard
De Lamentations de Jérémie.
(Grenoble 1966 - )
Compositeur et chef d'orchestre français, il étudie tout d'abord au conservatoire sa ville natale puis ensuite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il obtient un Premier Prix en harmonie avec Jean-Claude Raynaud, en contrepoint avec XXX, en fugue avec XXX et en orchestration avec Serge Nigg, poursuit des études d'accompagnement au piano avec Jean Koerner et direction d’orchestre avec XXX, fait ses débuts en tant que chef de chant, puis s’oriente vers la direction d’orchestre, se produisant à la tête de grandes formations françaises ou européennes, assiste notamment des chefs comme Michel Plasson, Marco Armiliato, Tomas Netopil, Michaïl Jurowsky, Claus-Peter Flor, Michael Schonwandt et Daniele Callegari, se produit notamment à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, à l’Orchestre National de Montpellier, à l’Orchestre Philharmonique de Nice, à l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence, à l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, à l’Orchestre national de Lorraine, au Nouvel Orchestre de Saint-Etienne, à l’Orchestre Philharmonique de Marseille, à l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, à l’Orchestre de Bretagne, à l’Orchestre des Pays de Savoie, à l’Orchestre du Théâtre Mikhaïlowski de St Petersbourg, à l’Orchestre du Teatro Massimo de Palerme, à l’Orchestre de la Comunitat Valenciana, à l’Orchestre National d’Ile de France, à l’Orchestre de la Suisse Romande, développe une activité de pianiste accompagnateur particulièrement dans le domaine de la mélodie française, ainsi qu'une activité de compositeur.
Il est l’auteur notamment de Neuf Répons des Ténèbres du Jeudi Saint, cycle entièrement fondé sur l’office des Matines du Jeudi saint selon le rite romain. Conçu en vue d’une exécution en concert, cette œuvre se prête également à un usage liturgique (ou paraliturgique).
De l’office traditionnel dont elle respecte la coupe en trois nocturnes, l’œuvre retient uniquement les répons et les lamentations : n’y figurent ni les antiennes, ni les psaumes comme c'est prévu dans la ligurgie. Chaque répons, traité ici en polyphonie chorale, est précédé d’une brève leçon cantillée sur les Lamentations de Jérémie (les leçons sont distribuées un peu différemment par rapport à l’office traditionnel : originellement affectées aux trois répons du premier nocturne, elles sont ici réparties sur l’ensemble du cycle).
- In monte Oliveti oravit oravit ad Patrem
- Tristis est anima mea usque ad mortem
- Ecce vidimus eum non habentem speciem, neque decorem
- Amicus meus osculi me tradidit signo
- Judas mercator pessimus osculo petiit Dominum
- Unus ex disciplis meis tradet me hodie
- Eram quasi agnus innocens
- Una hora non potuistis vigilare mecum
- Seniores populi consilium fecerunt
Cet œuvre, nommé par le jury des International Classical Music Awards (ICMA), fait l'objet d'un enregistrement en 2019.
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