Voir le texte source

Compositeur français né à Nice le 10 novembre 1959, il suit une formation classique en piano, contrepoint et harmonie avec Alain Vernet dans le Var, puis étudie le piano jazz avec Magali Souriau à Aix-en -Provence.
Dans les années 80, pendant trois ans, il suit le cursus de composition dirigé par Ivan Julien au C.I.M. à Paris (Centre d’Information Musical). Parallèlement il travaille au CeMaMu (laboratoire de Yannis Xenakis à Paris) sur le développement du système UPIC pour la composition musicale graphique. Il est membre de la SACEM depuis 1998.

Par ailleurs, il obtient une maîtrise de Sciences et techniques en 1985 à l'Université du Sud Toulon Var, un diplôme d'ingénieur à TelecomSud Paris, et poursuit une carrière variée technique et internationale dans le domaine des Telecom allant de la R&D au Japon ou à Monaco, en passant par l’accompagnement du principal opérateur d’Afghanistan. Il a fait partie pendant 6 ans du Conseil Scientifique d’EURECOM (École d'ingénieur et centre de recherche en sciences du numérique).

Une longue histoire le lie au Japon. Il a publié plusieurs ouvrages de traduction de poésies japonaises depuis le japonais aux éditions Alternatives-Gallimard. Le best-seller étant les poèmes de Sen no Rikyu sur le Thé.
Il travaille avec l’INRIA et le CIRM sur l’utilisation des technologies d’informatique diffuse appliquées aux arts de la scène.
On lui connaît la composition des œuvres comme Cantate Séfarade (2002), Passion selon Saint Luc (2004), Gloire des bienheureux (2011, 2013), Jonas (2015), Chorégraphie sur les lettres hébraïques (2016), Golem (2017), etc. Parmi ses autres réalisations musicales, on peut trouver des Lamentations de Jérémie composées en 2005, œuvre de 30' pour chorale a capella, dont la création a eu lieu à Lyon en 2006 par Bruno Pasquier.

[[Image:Heidelein Score1.jpg|center|300px|]]

La composition repose sur l'idée de chants entièrement a cappella utilisables par une assemblée avec une polyphonie simple dans l'esprit de Taizé (propos recueillis du compositeur). Il n'y a pas de Convertere et le plan exact d'un office des ténèbres n'a pas été suivi.

Un certain nombre de pièces religieuses ont été composées pour accompagner la semaine sainte dont celle des Lamentations qui l'a été après la Passion selon Saint Luc assez difficile à mettre en œuvre. Le compositeur a eu envie d'aller un peu plus loin avec cette référence à notre patrimoine musical et spirituel, mais cette fois-ci dans un esprit d'ouverture à l'assemblée et pas uniquement d'un spectacle.