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De Lamentations de Jérémie.

(Úbeda, Jaén 25 janvier 1786 – Guadix, Grenade 26 janvier 1856) Maître de chapelle et organiste espagnol, sa formation est assurée au couvent des ''Agustinos Calzados'' de Cadix où il devient maître de chapelle et organiste, revient dans sa ville natale où il est disciple de la chapelle principale de la ''Colegiata de Santa Maria'', est initié au goût italien de Giovanni Battista Pergolèse et Domenico Cimarosa par Rodriguez Lloveras, en octobre 1809, s'engage volontaire au sein du régiment des volontaires distingués de l'''Infantería de Línea'' de Cádiz dont Fernando VII est colonel, participe à la guerre d'indépendance, occupe la 2^e place dans le concours à un poste d'organiste de la chapelle de la Collégiale d'Antequera, collabore avec le maître de chapelle de la cathédrale de Malaga, [[Jaime Balius y Vila]], démissionne de la place de maître de chapelle de la cathédrale de Las Palmas de ''Gran Canaria'' en raison de la distance qui le sépare de la péninsule, concourt aux postes de 1^er organiste de la ''Capilla del Salvador'' d'Úbeda et de la cathédrale de Jaén tout en étant organiste des cathédrales de Cadix et de Baeza, est nommé après concours contre Santiago Aguirre au poste de maestro de capilla de la cathédrale de Guadix en 1824, se présente au concours pour un poste au ''Magisterio de Música de la Real Capilla'' contre Ramón Carnicert y Battle, [[Miguel Hilarión Eslava y Elizondo]] et [[Francisco Andreví y Castellar]] qui obtient le poste, pour des raisons politiques entre en conflit avec les musiciens et le chapitre, est destitué en 1833 de son poste après 4 ans de litige avec son évêque, se propose de prendre le poste de 1^er organiste vacant, sollicite à plusieurs reprises et sans succès un poste dans la ''Capilla Real'', obtient enfin en 1852 une réhabilitation à son poste initial de maître de chapelle de la cathédrale de Guadix, mais n'a guère le bonheur d'en profiter après 20 années de procédure pour la défense de ce qu'il croit avoir été usurpé par des rivalités politiques, idéologiques et non professionnelles. Ses compositions incluent une ''Primera lamentación del Miércoles Santo''.

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