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(Liège 1822 – Paris 1890)

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Compositeur, pédagogue et organiste français d'origine belge, il devient en 1828 le 1<sup>er</sup> élève de l'Ecole Royale de Musique que fondait Guillaume l<sup>er</sup> d'une Belgique alors hollandaise, y reçoit l'enseignement de Louis Joseph Daussoigne-Méhul, neveu d'Etienne Nicolas Méhul, suit sa famille à Paris en 1835, travaille le contrepoint, la fugue et la composition avec Anton Reicha, entre au Conservatoire de Paris en 1837 et suit les cours de composition avec Aimé-Ambroise-Simon Leborne, de piano avec Pierre Joseph Guillaume Zimmermann et d'orgue avec François Benoist, obtient un Grand Prix d'honneur pour le piano et un 1<sup>er</sup> Prix de fugue en 1840, et un 2<sup>nd</sup> Prix d'orgue en 1841, est nommé organiste à Notre-Dame de Lorette en 1848, à Saint-Jean-Saint-François du Marais en 1851 et à Sainte-Clotilde en 1859, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, est titulaire de la classe d'orgue au Conservatoire en 1872. 

Ami de Saint-Saëns, il est loué pour ses qualités organistiques par Nicolas Jacques Lemmens et Franz Liszt. Charles Bordes, Pierre Onfroy de Bréville, Albert Cahen (d'Anvers), Alexis Castillon, Ernest Chausson, Arthur Coquard, Henri Duparc, Albert Dupuis, Augusta Holmès, Vincent d'Indy, Joseph Jongen, Guillaume Lekeu, Gabriel Pierné, Guy Ropartz, Marcel Rousseau dit Samuel-Rousseau, Charles Tournemire, Louis Vierne, Antonin Vidal et Victor Vreuls figurent parmi ses disciples. 

Ses compositions religieuses comprennent une œuvre intitulée ''Les Sept Paroles du Christ en Croix pour 4 soli, ch. et orch''., composées en 1859 dont les paroles du prologue (''0 vos omnes qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus. Posuit me Dominus desolatam, tota die moerore confectam. Ne vocetis Noemi, sed vocate Mara''), reprennent le v. 1:12 des Lamentations de Jérémie ([[Abréviations|B-Lu]], Ms. 3288). Cette œuvre d'une grande expression empreinte d'une spiritualité religieuse profondément sentie, à l'égal de celle de [[François-Clément-Théodore Dubois]], n'a été exécutée que 118 ans après sa création, en 1977, à l'église Saint Martin de ''Geislingen an der Steige'' sous la direction de Armin Landgraf. Elle fait déjà ressentir les accents personnels et typiques du musicien tels qu'on peut les rencontrer dans une autre de ses œuvres, ''Les Béatitudes''.


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| bgcolor="#D9FFB2" | <span style="color:#57994C;">
:'''Titre''' : '''Die Sieben Worte Christi am Kreuz'''
:'''Interprète''' : Edith Wiens, Raimundo Mettre, Thomas Pfeiffer, Ivo Ingram, Philharmonie Schwäbisch Gmünd (Chor und Orchester)
:'''Direction''' : Hubert Beck
:'''Éditeur''' : Audite
:'''Référence''' : 95432
:'''Année''' : 1993
:'''Contenu''' : 1-8 Die Sieben Worte Christi am Kreuz
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{| align="center" border="0"
| bgcolor="#D9FFB2" | <span style="color:#57994C;">
:'''Titre''' : '''Les Sept Paroles du Christ sur la Croix'''
:'''Interprète''' : Bernadette Degelin, John Hurst, Louis Devos, Jacques Schwarz, Henri Duparc Choir, Domaine Musicale Orchestra
:'''Direction''' : Jean-Paul Salanne
:'''Éditeur''' : Cyprès
:'''Référence''' : CYP2610
:'''Année''' : 1 August, 1996
:'''Contenu''' : 1-8. The Seven Last Words of Christ on The Cross
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[[Image:Franck CD2.jpg|center|300px|]]