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De Lamentations de Jérémie.
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Témoignages de musiciens et de voyageurs
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Les témoignages concernant les Offices des Ténèbres sont suffisamment peu nombreux pour être portés à notre connaissance. Ceux qui suivent sont surtout le fait du XIX<sup>e</sup> siècle. On y retrouve quelques compositeurs comme Auguste-Louis Blondeau et Félix Mendelssohn mais surtout des voyageurs. La qualité de leurs déclarations est donc disparate mais elles permettent de donner une idée des cérémonies de la ''Semaine Sainte''. Ces témoignages relatent peu les matines sur un plan musical et insistent un peu trop sur l'aspect "folklorique" des processions, toujours impressionnant, certes, mais peu conformes à la liturgie. * <big>'''[[Un témoignage français d'un voyage en Italie au début du XIXe siècle]]'''</big> * <big>'''[[et celui de Pierre-Auguste-Louis Blondeau en 1810]]'''</big> * <big>'''[[La Semaine Sainte et Louis Aragon]]'''</big> * <big>'''[[Félix Mendelssohn en 1831]]'''</big> * <big>'''[[Le voyage du vicomte Louis de Bélizal en 1858]]'''</big> * <big>'''[[et celui de l'abbé Victor-Alfred Dumax l'année suivante]]'''</big> * <big>'''[[La Semaine sainte de Celler en 1863]]'''</big> … et d'un autre l'année suivante H Ippolyte Taine dans son Voyage en Italie (1864) est plutôt critique sur le cérémonial de la Semaine Sainte qui lui semble ampoulé et suranné. Voici ce qu'il rapporte : Au fond de l'église, derrière le grand baldaquin de bronze, on démêle les génuflexions, les postures, tous les restes des anciennes cérémonies symboliques, si peu appropriées au temps présent. Et puis, un peu plus loin : Les gens causent, se saluent, se promènent comme dans un foyer d'opéra. Voilà ce qui reste des glorieuses pompes qui au temps de Boniface VII attiraient les pèlerins par centaines de mille : une décoration qui n'est plus qu'une décoration, une cérémonie vide, un sujet d'étude pour les archéologues, de tableaux pour les artistes, de curiosité pour les gens du monde, un amas de rites… Mercredi, Miserere, à la Sixtine. Trois heures debout, et tous les hommes sont debout. Les deux premières heures se passent, quelques-uns n'y tiennent plus et s'en vont. Tous les corps sont serrés comme dans un étau. Les visages jaunissent, rougissent, se griment ; on pense aux damnés de Michel-Ange. Les pieds rentrent dans les mollets, les cuisses dans les hanches, les reins sont courbaturés ; heureux qui trouve une colonne ! S'il n'aborde pas ensuite les Matines, Taine évoque les Laudes avec le célèbre Miserere. Cela vaut toutes les douleurs de genoux et de reins qu'on a subies. L'étrangeté est extrême; il y a des accords prolongés qui semblent faux et tendent l'ouïe par une sensation pareille à celle que laisse dans la bouche un fruit acide. Point de chant net et de mélodie rythmée ; ce sont des mélanges et des croisements, de longues tenues, des voix vagues et plaintives qui ressemblent aux douceurs d'une harpe éolienne, aux lamentations aiguës du vent dans les arbres, aux innombrables bruits douloureux et charmants de la nature. […] Cette musique est infiniment résignée et touchante, bien plus triste qu'aucune œuvre moderne; elle sort d'une âme féminine et religieuse […] Il faut à tout prix entendre le Miserere de demain. L'un est de Palestrina, l'autre d'Allegri. Jeudi. Ces Miserere sont en dehors et peut-être au-delà de toute musique que j'aie jamais écouté : on n'imagine pas avant de les connaître tant de douceur et de mélancolie, d'étrangeté et de sublimité. Trois points sont saillants. - Les dissonances sont prodiguées, quelquefois jusqu'à produire ce que notre oreille, habituée aux sensations agréables, appelle aujourd'hui de fausses notes. - Les parties sont extraordinairement multipliées, en sorte que le même accord peut renfermer trois ou quatre consonnances et deux ou trois dissonances, se démembrer et se recomposer par portions et incessamment; à chaque instant, une voix se détache par un thème propre, et le faisceau semble s'éparpiller, si bien que l'harmonie totale semble un effet du hasard, comme le sourd et flottant concert des bruits de la campagne. - Le ton continu est celui d'une oraison extatique et plaintive qui persévère ou reprend sans jamais se lasser, en dehors de tout chant symétrique et de tout rythme vulgaire : aspiration infatigable du cœur gémissant, qui ne peut et ne veut se reposer qu'en Dieu, élancements toujours renouvelés des âmes captives toujours rabattues par leur poids natal vers la terre, soupirs prolongés d'une infinité de malheureux tendres et aimants qui ne se découragent pas d'adorer et d'implorer. Le spectacle est aussi admirable pour les yeux que pour les oreilles. Les cierges s'éteignent un à un, le vestibule noircit, les grandes figures des fresques se meuvent obscurément dans l'ombre. […] Vendredi. Troisième Miserere, un peu inférieur aux précédents, et de plus aujourd'hui la chapelle Pauline, n'ayant pas son illumination, est ridicule ; on découvre que les colonnes d'azur et la plupart des dorures n'étaient que des trompe-l'œil. Le témoignage d'Henri Durant en 1869 L Ors d'un de ses déplacements en Italie, Henri Durant , architecte, témoigne dans un cours opuscule des cérémonies de La Semaine Sainte à Rome en 1869. Il introduit son récit par une observation sans doute justement réfléchie par rapport sans doute aux cérémonies parisiennes. Parmi les cérémonies si nombreuses et si diverses, absurdes ou raisonnables, frivoles ou majestueuses, dont toutes les religions se sont toujours entourées pour former en quelque sorte leur partie matérielle, certes, il n'en est point qui agissent aussi puissamment sur l'esprit des masses et l'impressionnent d'une manière aussi vive que les cérémonies du culte catholique. Plus loin, il précise que ces cérémonies sont celles de la Semaine Sainte. Tout ce que la dévotion sait inventer de plus attachant, tout ce qu'il est possible de déployer de luxe et de richesse, d'abaissement d'abord, et ensuite de majesté, tout ce qui doit agir en même temps et sur les yeux et sur le cœur, tout est mis en usage par le souverain pontife et le sacré collége, pour célébrer dignement ce mystère d'ineffable amour, où un Dieu fait homme se résigne aux outrages les plus sanglants et à la mort la plus ignominieuse pour racheter l'homme qui l'a trahi, pour expier une faite qu'il n'a pas commise. Henri Durant précise également l'importance des cérémonies qui se déroulent au cours de la Semaine Sainte, la Santa, comme disent les Italiens dans leur dévôt enthousiasme, qui appelle chaque année dans la ville éternelle une foule immense d'étrangers de tout rang, de tout sexe et de tout âge, qui viennent de toutes les parties de l'Italie, de l'Europe et du monde, assister à ce spectacle imposant et unique… Bien entendu, tout au long de son récit, c'est l'ensemble des cérémonies de la Semaine Sainte qu'il dévoile. Plus précisément, au sujet des Ténèbres, il note en ces termes : le Mercredi Saint est arrivé ; déjà un voile funèbre est étendu sur la ville, et la période douloureuse des souffrances du Christ est ouverte. Dans toutes les églises, l'office des Ténèbres fait résonner sa triste et lugubre psalmodie, et le soir, quand le soleil a disparu, comme trop éclatant pour éclairer cette scène de deuil, la foule gravit le magnifique escalier du Vatican et vient attendre dans le vestibule qui précède la chapelle Sixtine que les portes du sanctuaire lui soient ouvertes. Elles roulent enfin sur leurs gonds d'airain, et toutes les places de l'auguste oratoire sont bientôt envahies. Étrangers ou Romains, princes ou sujets, dévots ou curieux, incrédules ou fidèles, ignorants ou artistes, tous, dans une sainte égalité, que la religion approuve et consacre, s'avancent, se pressent, avides de tout entendre et de tout voir. Le Pape, pontife vénérable, entouré de tous ses cardinaux, vieillards courbés sous le poids des années et de la science, est placé sous un dais de velours appuyé contre la paroi gauche de cette chapelle, vaste comme une église ; vis-à-vis et à côté du grand autel, le triangle funèbre laisse scintiller les pâles lumières de ses treize cierges de cire jaune, qui l'une après l'autre, lentement, s'éteignent avec la dernière strophe de chaque lamentation du prophète, murmurée à voix basse et en intonations monotones qui en augmentent la désolante expression. Le dernier cierge, le treizième, brûle seul au sommet du candélabre symbolique, et sa lueur blafarde éclaire à peine l'enceinte sacrée et seulement assez pour en laisser voir la mystérieuse et mélancolique obscurité… Les deux jours suivants, Henri Durant ne relève pas de commentaires, sans doute en raison de la similitude des événements, et s'attache plus particulièrement au lavement des pieds du Jeudi Saint, à la célébration majestueuse à Saint-Pierre de Rome le Vendredi Saint et à Saint-Jean de Latran, premier temple de la catholicité, le Samedi Saint, pour terminer son récit sur le Jour de Pâques. On pourra relever sur la description qui est faite des cérémonies du Mercredi Saint, que les lamentations sont soit parlées soit chantées sur le tonus lamentationum. Le voyage de Renouard en 1880 P Aul Renouard, dessinateur et peintre, lors de son voyage qu'il fit à Rome vers la fin des années 1880 , raconte au travers de son séjour ce que sont d'après lui les Ténèbres, mais au travers de ce récit, parvient à nous convaincre d'une époque révolue et d'une autre à faire. L'office du Mercredi Saint, célébré jadis pendant la nuit, forme une partie de la liturgie du lendemain et en a conservé le nom vulgaire de Ténèbres. Les Italiens en ont donné cette belle définition : "Uffizio di lutto, e come la representasione dei funerali del Redentore"… Tout est triste et sombre, comme à des funérailles. A la Sixtine, où toutes les bougies de l'autel et de la balustrade étaient de couleur jaune où, dans le Sanctuaire, du côté de l'Épître, se dressait, avec ses quinze cierges jaunes, le grand chandelier de bronze triangulaire, la Hercia, dont un cierge devait à la fin de chaque psaume être éteint par le maître des cérémonies, l'autel, surmonté d'un dais de velours violet, avait son retable couvert d'un voile de même couleur… La cérémonie prenait un caractère tout étrange et mystérieux quand, dans la chapelle envahie par la nuit, les cierges de la Hercia, l'un après l'autre, s'éteignaient, symbolisant chacun des patriarches et des prophètes dont la mission d'annoncement est accomplie par le psaume récité, et dont la lumière n'y survit point ; durant que l'on chantait le cantique de Zaccharie, le père de Jean, le précurseur, les cierges de l'autel s'éteignaient eux aussi, et seul sur la Hercia, le plus grand cierge, symbole du Sauveur, brillait, moins comme une lumière que comme une étoile ! Ce cierge même, le cérémoniaire le prenait ; pendant le chant de l'antienne qui se répète après. le cantique, il le tenait appuyé sur l'autel, puis il partait, et sans l'éteindre, le cachait derrière l'autel. L'oraison qui suit le Miserere étant achevée, après ces mots : Qui Tecum vivit, un des maîtres des cérémonies frappait la terre avec une baguette noire, et sur ce signal, tous les assistants s'empressaient à faire du bruit "cum manu vel alio quodam modo", ainsi que dit Guillaume Durand, évêque de Mende, l'auteur du Rationale divinorum officiorum. Le bruit ne cessait que lorsque le cierge conservé derrière l'autel reparaissait et que cette lumière nouvelle annonçait que l'office était terminé… Sauf le cadre incomparable et ces détails d'ornements qu'on a notés, cet office du Mercredi Saint est familier à tous les catholiques, mais ce qui était incomparable à la Sixtine, c'était le chant, ce chant étrange et unique que l'on retrouvé à la chapelle cardinalice de Sainte-Marie-Majeure. Il est vrai que le cadre n'est plus le même, que la pompe est moindre, que, dans l'immense basilique, le recueillement s'affaiblit, qu'on vient là plus au spectacle qu'à l'office ; que, sur les chaises disposées pour les membres du Corps diplomatique, prennent place plus de ministres accrédités près le roi d'Italie que de ministres accrédités près le Pape ; que, sauf l'ambassadeur d'Espagne, témoin obligé des cérémonies, puisque le roi d'Espagne est ici chanoine d'honneur, comme le roi de France l'était à Saint-Jean-de-Latran, la plupart de ceux qui envahissent les places réservées, hommes et femmes, appartiennent à ce public bigarré qui joue les ambassadeurs dans les environs du Quirinal et qui, y trouvant les plaisirs un peu rares, se rejette sans façon sur les plaisirs du Vatican, mais c'est ainsi et, de même qu'il nourrit les pauvres du roi d'Italie, le Pape est, paraît-il, chargé d'amuser ses invités. 1890, c'est aussi la grande époque d'Alessandro Moreschi, le célèbre soprano, sopraniste comme on dit aujourd'hui. Paul Renouard rapporte des propos de MM. de Goncourt qu'il ne saurait essayer après eux de mieux traduire... "Les voix ne cessaient pas, disent-ils, des voix d'airain, des voix qui jetaient sur les versets le bruit sourd de la terre sur un cercueil, des voix d'un tendre aigu, des voix de cristal qui se brisaient, des voix qui s'enflaient d'un ruisseau de larmes, des voix qui s'envolaient l'une autour de l'autre, des voix dolentes où montait et descendait une plainte chevrotante, des voix pathétiques, des voix de supplication adorante qu'emportait l'ouragan du plain-chant, des voix tressaillantes dans des vocalises de sanglots, des voix dont le vif élancement retombait tout à coup à un abîme de silence d'où rejaillissaient aussitôt d'autres voix sonores, des voix étranges et troublantes, des voix flûtées et mouillées, des voix entre l'enfant et la femme, des voix d'hommes féminisés, des voix d'un enrouement que ferait dans un gosier une mue angélique, des voix neutres et sans sexe, des voix vierges et martyres, des voix fragiles et poignantes attaquant les nerfs avec l'imprévu et l'anti-naturel du soli." Puis plus loin, pour la journée du Jeudi Saint, il décrit un autre tableau qui se finit par un ton moralisateur qu'on pourrait appliquer encore aujourd'hui : vers cinq heures, le beau monde revient à Saint-Pierre, il y a corso et les gens de bon ton s'y promènent. On s'y rencontre, on s'y salue, on y bavarde, on y a sa société, son monde, ses attentifs ; on y remarque les toilettes, toutes noires, mais où l'on sait mieux encore se distinguer. Il y a des Anglais qui se poussent dans la chapelle des Chanoines où l'on chante Ténèbres, mais il n'est pas de bon ton de s'y faire voir. On n'élève pas la voix ; mais sur toute cette foule causante plane un bruit confus, comme un ronronnement perdu sous l'immensité des voûtes, dans l'immensité de la Basilique. Il n'y a point que des noirs pour être là. L'idée de respecter au moins saint Pierre n'est point venue à la nouvelle Cour... La piété des gens d'une certaine classe, à Rome, va chaque jour diminuant. Elle était d'extérieur, d'obligation et d'ambition, elle demeure encore d'usage, mais seulement pour des pratiques point gênantes et où il ne faille point s'absorber. On en donne à Dieu pour ce qu'il rapporte, et comme il ne rapporte guère, on lui donne peu. Le témoignage de Lucie Félix-Faure D E son côté, Lucie Félix-Faure , fille de l'ancien président de la République du même nom, femme de lettres et critique de son temps donne une description très littéraire de son voyage à Jérusalem en 1894 : Mille et une fois, on l’a dit, ce qu’elle exprime, cette nature, c’est une consternation immense, une gigantesque terreur. Les monts dressent leurs sommets chauves et ridés comme des fronts de prophètes captifs, et leurs ondulations se suivent ainsi que les versets majestueux de la poésie biblique, les lamentations d’un Jérémie qui ne trouverait plus de larmes à répandre, les ayant toutes épuisées. Les torrents sont plus secs que les yeux de Dante alors qu’ils ne savaient pleurer, et le bâillement des vallées profondes s’ouvre comme pour implorer une seule goutte de rosée . Ces quelques témoignages, en faisant abstraction de quelques situations épisodiques, permettent de relever qu'au XIXe siècle, ces témoignages étant tous de ce siècle, on attachait encore beaucoup d'importance aux cérémonies de la Semaine Sainte. Quelques témoignages plus récents Au Canada, la Semaine Sainte obtenait une attention toute particulière au Collège Sacré-Cœur de Saraquet au Nouveau-Brunswick. Un témoignage de 1949 d'un Père de la Congrégation de Sainte-Croix, un Eudiste, rapportait les propos suivants : Je me rappelle pourtant l'exclamation d'un jeune qui en est à sa première année de collège : "Ce n'est pas comme chez nous, les offices, c'est bien plus beau ici !" Le chant si dramatique de la Passion, l'office des Ténèbres, avec son symbolisme si saisissant et le chant des Lamentations, tout était nouveau pour l'élève, tout l'avait intéressé, et d'autres avec lui... Un liturgiste pieux et zélé expliquait chaque matin aux plus jeunes, l'office du jour, et les cérémonies mieux comprises, étaient mieux suivies." Aux Etats-Unis, à l'église traditionaliste de la Confraternity of Ss. Peter & Paul , les Ténèbres continuent à être célébrées en suivant la Bulle de Saint Pie X, Divino Afflatu de novembre 1911. En Grande-Bretagne, en avril 2004, le Temple Church, église anglicane de Londres, affiche clairement le programme de ses activités musicales (extraits) : • Palm Sunday : Lamentations (v. 1:1 à 3) de Alfonson Ferrabosco ; • Maundy Thursday : Introït : O vos omnes (v. 1:12) de Giovanni Croce ; • Good Friday : Choral Mattins and Sung Litany : Introït : O vos omnes (v. 1:12) de Giovanni Croce ; Lamentations II de Thomas Tallis. Il faut dire aussi que cette église entretient une school-education of choristers pour ses programmes de plain-chant ou polyphoniques liturgiques. A Jérusalem, l'histoire des communautés chrétiennes, et leur diversité , commence dès le début de notre ère avec Jésus-Christ. Les célébrations de l'Église catholique couvrent tout l'espace des lieux saints, lieux authentiques, et les sept jours de la Grande Semaine, puisque c'est ainsi qu'on l'appelle à Jérusalem. Elles donnent ainsi une revitalisation prégnante du souvenir de la passion de Jésus- Christ. Quand les franciscains eurent voulu adopter la réforme liturgique de Vatican II, à cause des autres communautés religieuses locales, ils ont été dans l'obligation de demander une dérogation pour continuer à célébrer avec le rite prévatican. Il aurait été très délicat de défaire le quadrillage serré des célébrations des six communautés présentes dont le Statu quo des Lieux Saints a été arrêté par un décret civil turc en date du 8 février 1852 entériné par le traité de Paris (1856), celui de Berlin (1878), par la Société des Nations (1922) et les Nations Unies (Corpus separatum, Résolution 181 du 27 Novembre 1947), même si ce décret crée une situation à l'avantage de l'Église orthodoxe grecque. Ainsi, les Ténèbres des jours du Triduum sacrum, au Saint-Sépulchre , sont officiées par le patriarche à 15 heures. Dans la tradition romaine, on est à mi-chemin entre les matines et les nocturnes.
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