Voir le texte source
De Lamentations de Jérémie.
pour
Vesperal romain de 1875
Aller à :
Navigation
,
rechercher
Le Vesperal romain de 1875 montre un exemple plus tardif de notation grégorienne dont voici un extrait et son commentaire. [[Image:Analyse 023.jpg|center|500px|]] Y a-t-il un mode liturgique ? Le ''Vesperal romain'' n'en indique pas. ''L'Incipit'' finit sur un ''ré'', ''Aleph, Quomodo, Beth'' et ''Plorans'' sur un ''do'', ''Ghimel'' sur un ''ré'', ''Migravit, Daleth, Viæ Sion, Hé, Facti sunt'' et ''Jérusalem'' sur un ''do''. Il pourrait s'agir du 3<sup>ème</sup> mode, plagal, mais nous sommes à la fin du XIX<sup>e</sup> siècle ! Était-ce vraiment l'intention du compositeur Chabert d'écrire ses Lamentations sur un 3<sup>ème</sup> mode ? [[Image:Analyse 024.jpg|center|550px|]] Elles ne sont jamais groupées par neumes et on ne relève pas de notes pointées. Le signe '''+''' figurant sur certaines notes indique la présence d'un port de voix possible exécuté avant le temps, agrément purement mélodique, ou d'un tremblement sur toute la durée de la note mais l'exécution ne devra jamais en être exagérée. Les mélodies sont différentes pour chaque verset. Elles ne sont pas figuratives et restent avant tout "grégorienne". Le ''Jérusalem'' est repris systématiquement avec la même mélodie, comme un "refrain" ou un "leitmotiv". Dans le chant syllabique, la note simple a une valeur qui peut être estimée à une croche. Mais cette valeur, des syllabes ou des notes, est souvent modifiée par la position qu'elles occupent dans la phrase littéraire ou musicale, position qui prend toute son importance à la fin des phrases, des membres de phrase, des incises et, en général, de toutes les divisions rythmiques. Ceci se traduit : * par un retard de la voix (''mora vocis''), * par une prolongation sur la dernière note ou même les deux dernières notes de chaque division, * par des pauses proportionnées à l'importance des divisions rythmiques. C'est ainsi qu'ici on trouve les signes suivants : [[Image:Analyse 025.jpg|center|550px|]] Le texte n'est pas accentué ce qui ne facilite pas la lecture "life" par un chantre ou un enfant de chœur qui doit : [[Image:Analyse 026.jpg|center|550px|]] Pour reprendre le texte du ''Jerusalem'', on peut très vite tomber dans la monotonie. En effet, le texte se découpe facilement en 4 fois 4 pieds : "Je-ru-sa-lem", "con-ver-te-re", "ad-Do-mi-num" et "De-um-tu-um". Le compositeur a donc choisi de varier chaque groupe de 4 pieds afin de rompre cette régularité. Ainsi, on trouve successivement les valeurs suivantes : * ''Jerusalem'' : 2 PL, 1 PC, 1 V soit 8 croches ; * ''Jerusalem'' : 2 PL, 1 PC, 1 V soit 8 croches (bis à la tierce) ; * ''Convertere'' : 1 PL, 3 PC, soit 7 croches ; * ''Ad Dominum'' : 3 PL, 2 PC, soit 7 croches ; * ''Deum tuum'' : 1 PL, 3 PC, soit 7 croches ; * 2<sup>ème</sup> ''Jerusalem'' : 2 PL, 2 PC, 1 V, soit 10 croches ; * 2<sup>ème</sup> ''Convertere'' : 1 PL, 4 PC, soit 9 croches ; * 2<sup>ème</sup> ''Ad Dominum'' : 2 PL, 1 PC, 1 V, soit 8 croches ; * 2<sup>ème</sup> ''Deum tuum'' : 2 PL, 2 PC, 1 V, soit 10 croches ; * 3<sup>ème</sup> ''Ad Dominum'' : 2 PL, 1 PC, 1 V, soit 8 croches ; * 3<sup>ème</sup> ''Deum tuum'' (final) : 8 O, 2 PL, 2 PC, 4 V, soit l'équivalent de 26 croches. Á noter que dans les 3 séries des 7 croches, la répartition des valeurs des notes est inégale : * PC + PC + PL + PC * PL + PC + PC + PL + PL * PC + PL + PC + PC et empêche une éventuelle lassitude. Bien entendu, ce phénomène se retrouve rarement dans les versets des ''Lamentations'' à cause de la variété du texte lui-même. En notation diplomatique, le ''Jerusalem'' donnerait ceci : ➨ [[1. Le chant grégorien|<span style="color:#994C6A;">Retour au sommaire</span>]]
Revenir à la page
Vesperal romain de 1875
.
Affichages
Page
Discussion
Voir le texte source
Historique
Outils personnels
Connexion
Navigation
Accueil
Communauté
Actualités
Modifications récentes
Page au hasard
Aide
Rechercher
Boîte à outils
Pages liées
Suivi des pages liées
Pages spéciales