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De Lamentations de Jérémie.
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Offices de l'Église du Diocèse de Beauvais 1899
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Les Offices de l'Église contenant le Propre du Diocèse de Beauvais, ouvrage daté approximativement vers la fin du XIX<sup>e</sup> siècle, comprend l'ensemble du plain-chant pour l'année liturgique et notamment les fameuses ''Lamentations'' qui font l'objet, la plupart du temps, d'une édition séparée. La notation est simplifiée à son maximum car il n'y a que trois valeurs : [[Image:Analyse 028.jpg|center|500px|]] Il n'y a pas d'indications ornementales comme dans la méthode de plain-chant de La Feillée (1836) ou le ''Vesperal romain'' (1875) ni aucune aide pour le débit accentuel. Nous sommes dans le 6<sup>ème</sup> ton ecclésiastique avec sa correspondance tonale fin XIX<sup>e</sup> siècle en ''fa'' majeur. [[Image:Analyse 029.jpg|center|500px|]] On trouve ici tous les ingrédients d'une psalmodie classique : ''l'intonatio'' (<span style="color:#0000FF;">'''A'''</span>), la ''récitation'' (<span style="color:#0000FF;">'''B'''</span>)), la ''flexa'' (<span style="color:#0000FF;">'''C'''</span>), la ''mediatio'' (<span style="color:#0000FF;">'''D'''</span>) et la ''terminatio'' (<span style="color:#0000FF;">'''E'''</span>). [[Image:Analyse 030.jpg|center|500px|]] Le débit accentuel se traduit par la longueur des notes sans avoir à les appuyer lors de la récitation ou du chant. On le voit notamment à l'analyse de la corrélation entre le texte et le chant. Dans ''Quomodo sedet sola'', ''Quo Se'' et ''So'' sont logiquement accentués, ce qui se traduit par 2PCS et 1 PCH sur ''Quo'', 1 PCH sur ''Se'' et 1 autre sur ''So''. Ainsi, tous les accents sont marqués par 1 PCH à l'exception de ''princeps'' parce qu'il se trouve en ''intonatio''. A noter la petite variante dans les ''mediatio'' <span style="color:#0000FF;">'''D1'''</span> et <span style="color:#0000FF;">'''D2'''</span> en raison de l'accent à porter sur le ''Do'' de ''Domina''. Les positions toniques des syllabes de types oxyton (''sub''), paroxyton (''sedet'') et proparoxyton (''civitas'') sont respectées par le ''punctum'' carré à hampe (PCH). [[Image:Analyse 031.jpg|center|600px|]] Ces débits inégaux en raison du rythme imposé par le texte, que la notation musicale accompagne ici fidèlement, évitent la monotonie de la psalmodie. C'est ce juste souci, qui remonte au XVI<sup>e</sup> siècle , qui a permis la parfaite harmonie entre la poésie et de la musique. Dernière observation, il peut y avoir plusieurs ''mediatios'' <span style="color:#0000FF;">'''D'''</span> (jusqu'à trois) généralement attachés à la ponctuation (ici "!" après ''populo'' et ";" après ''Gentium'') et plusieurs ''flexa'' <span style="color:#0000FF;">'''C'''</span> entre deux ''mediatios'' comme dans l'exemple ci-après tiré verset 1:7, ''Zain'', quatre ''flexas'' avant le premier ''mediatio'' marqué d'un trait rouge vertical, un seul avant les ''mediatios'' suivants : [[Image:Analyse 032.jpg|center|600px|]] Ce procédé n'est pas obligatoirement lié à la longueur des versets. ➨ [[1. Le chant grégorien|<span style="color:#994C6A;">Retour au sommaire</span>]]
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