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(Medinaceli, Soria 2 avril 1682 – Salamanque 27 octobre 1753)

Maître de chapelle espagnol, il reçoit sa première formation musicale comme chantre de la collégiale du duc de Medinaceli alors sous la direction de Lucas de Sancho de 1690 à 1986, est nommé aumônier de chœur en 1706 de la collégiale d'Alcalá de Henares à Madrid auprès de Bello de Torices, est nommé deux ans plus tard ''mestre de capella'' de l'église de ''San Cayetano'' de Madrid qui a un groupe de musiciens qui rivalise en qualité avec d’autres couvents tels que les ''Descalzas'' ou ''l’Incarnation'', puis sans succès à la cathédrale de Sigüenza contre Juan Montero de la collégiale de Pastrana et José de San Juan du collège royal de la capitale, en 1709 enseigne au ''Colegio de los Niños Cantorcitos del Rey'' succédant à San Juan, la même année aurait professeur de musique de la reine María Luisa Gabriela de Savoie, succède en 1710 sans opposition et par ses mérites à [[José de Vaquedano]] comme ''maestro de capilla'' à la cathédrale Santiago de Compostela qu'il occupe durant huit ans, puis après concours contre [[Pedro Rodrigo]], José Caseda, Mateo de Villavieja, Fermin de Arizmendi occupe le même poste à la cathédrale de Salamanque et y enseigne à l'Université, opte pour la rénovation et la modernité et exprime son opinion en 1716 dans la célèbre controverse de [[Francisco Valls]], qu'il appuie de la même manière qu'il l'a fait avec les dissonances de [[Sebastián Durón Picazo]].

Ses compositions assument un langage musical moderne sans négliger l'ancien, Juan Francisco Corominas étant un modèle pour lui, langage doté d'une maîtrise de la polychoralité de 5 à 15 vx. Dans les archives de Salamanque, on trouve des ''Lamentaciones'' de sa composition.