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De Lamentations de Jérémie.
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Mais une déviation progressive...
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La marque du très grand respect de la cérémonie des Leçons de Ténèbres connaît ainsi une déviation progressive dont le but initial évident était de rechercher à émouvoir les fidèles. Mais très vite, la fragilité humaine fait son œuvre : ''On change en divertissement ce qui n'est établi que pour produire en l'âme des chrétiens une sainte et salutaire tristesse'', tel est le commentaire d'un prêtre parisien sur les ''Leçons de Ténèbres''. Se rendre à Ténèbres devient une véritable affaire mondaine aux XVII<sup>e</sup> et XVIII<sup>e</sup> siècles. Il est vrai que les mondains, privés de musique au cours de la Semaine Sainte, se voient offrir l'occasion de concerts autorisés, de distractions dans une semaine plutôt austère. On voit même des billets, publiés dans le ''Mercure Galant'' ou dans la ''Gazette de Loret'', les stimuler à courir les églises pour entendre les meilleurs morceaux. ''L'un [des lieux célèbres où on pouvait entendre les "Ténèbres"] est relaté, en ces termes, par Titon du Tillet, dans son "Parnasse Français" :'' ::''De ce mois le cinquième jour'', ::''Le Monarque et toute sa cour'' ::''Que composaient maint gens célèbres'', ::''Allèrent entendre ténèbres'' ::''Aux Feuillants, couvent célèbre'', ::''Cette musique sans égale'' ::''Qu'on nomme musique royale'' ::''Toute l'assistance y ravit'', ::''Chantant les Psaumes de David...'' ➨ [[La grande époque des Offices des Ténèbres|<span style="color:#994C6A;">Retour au sommaire</span>]]
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