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De Lamentations de Jérémie.
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Traité historique et pratique sur le chant ecclesiastique (1761)
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[[Image:Lebeuf Traité historique & pratique sur le chant ecclésiastique 1.jpg|right|200px|]] L'Abbé Lebeuf expose dans sont '''Traité historique et pratique sur le chant ecclésiastique''',''les principes & les règles, suivant l'usage présent du Diocèse de Paris, et autres'' qu'il a pu analyser dans les autres diocèses français. Après avoir travaillé depuis l'an 1734 à la composition du nouvel '''Antiphonier''' & du nouveau '''Graduel''' de l’Église de Paris, l'Abbé Lebeuf souhaitait faire précéder l'ouvrage précité par un petit Traité sur le Chant Ecclésiastique afin de ''rapporter quelques traits historiques sur la matière du Chant''. Cet ouvrage très intéressant sur le plan de l'évolution (et des erreurs des copistes) du chant grégorien, aborde pour ce qui concerne les lamentations de Jérémie la façon dont sont traitées les Leçons à l'Office de la Nuit, tout en relevant au passage, mais sans précision, que ''les chants du paganisme, qui étoient sur des paroles dangereuses, ont été placés il y a peut-être plus de mille ans sur des paroles de nos Poëtes sacrés, surtout les trois derniers jours de la Semaine Sainte, afin de faire oublier les restes du paganisme de ce tems-là'' (p.10). Il ne précise pas les chants concernés. Page 183 et s., tout à la fin de son ouvrage, Lebeuf indique la manière de chanter les Leçons à l'Office de la Nuit. ''Le Lecteur fait tomber sa psalmodie à la quinte et, lorsque le mot est dactylique, la brève est la première placée à la quinte''. [[Image:Gentium.jpg|center|200px|]] ''En d'autres cas sans brève, on dit :'' [[Image:Lux orta est eis.jpg|center|250px|]] ''Si le mot qui finit une période, c'est-à-dire, qui est placé devant un point, est Hébreu indécliné ; au lieu de tomber à la quinte, on fait une diaptose<sup>[[#1]]</sup> ou intercidence de cette sorte :'' [[Image:Sicut in die Madian.jpg|center|300px|]] ''Si la phrase ou période finit par un mot composé d'une seule syllabe, c'est-à-dire, si ce monosyllabe est suivi d'un point, on fait de même la diaptose sur ce monosyllabe.'' [[Image:Locutum est.jpg|center|200px|]] ''S'il se présente un point d'interrogation, comme Quid clamabo ? ou un point d'exclamation, comme Quam pulcra es, carissima, in deliciis ! on ne fait aucune inflexion avant ces points, mais on traîne seulement un peu plus sur l'avant-dernière syllabe, de cette sorte :'' [[Image:Quid clamabo.jpg|center|200px|]] Ensuite, sur la manière de finir les mêmes Leçons, Lebeuf apporte une précision spécifique quant aux Leçons du Prophète Jérémie depuis le Dimanche de la Passion jusqu'au Mercredi Saint : elles se finissent ainsi : [[Image:Jerusalem.jpg|center|500px|]] Curieusement, Lebeuf indique une période hors de celle au cours de laquelle les Lamentations de Jérémie sont traditionnellement récitées ou chantées, c'est-à-dire du Mercredi Saint (le soir) jusqu'au Vendredi Saint (le soir) ou du Jeudi Saint au Samedi Saint. ➨ [[1. Le chant grégorien|<span style="color:#994C6A;">Retour au sommaire</span>]] ---- :<span style="color:#808080;"><span id="1">'''1'''. ''diaptose : Intercidence ou petite chute''</span>
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