Nicolas Bernier

De Lamentations de Jérémie.

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Compositeur, claveciniste, théoricien et professeur français, il est chantre à la collégiale Notre-Dame de Mantes puis à la cathédrale d'Evreux. Selon l'Etat actuel de la Musique du Roi (1773) et rapporté par Choron, il voulut prendre connaissance des partitions de Caldara, et ne trouva d'autre moyen d'y parvenir que de se faire recevoir chez lui en qualité de domestique. Un jour, ayant trouvé sur le bureau de Caldara un morceau que ce compositeur n'avait point terminé, Bernier prit la plume et l'acheva. Depuis cette aventure, tous deux furent liés de l'amitié la plus intime. En 1692, il est professeur de clavecin, gagne le poste de maitre de musique de la cathédrale de Rouen en 1693, et de 1694 à 98, maître de chapelle à la cathédrale de Chartres qu'il quitte pour prendre à Paris la direction de la musique à St-Germain-l'Auxerrois.
Compositeur, claveciniste, théoricien et professeur français, il est chantre à la collégiale Notre-Dame de Mantes puis à la cathédrale d'Evreux. Selon l'Etat actuel de la Musique du Roi (1773) et rapporté par Choron, il voulut prendre connaissance des partitions de Caldara, et ne trouva d'autre moyen d'y parvenir que de se faire recevoir chez lui en qualité de domestique. Un jour, ayant trouvé sur le bureau de Caldara un morceau que ce compositeur n'avait point terminé, Bernier prit la plume et l'acheva. Depuis cette aventure, tous deux furent liés de l'amitié la plus intime. En 1692, il est professeur de clavecin, gagne le poste de maitre de musique de la cathédrale de Rouen en 1693, et de 1694 à 98, maître de chapelle à la cathédrale de Chartres qu'il quitte pour prendre à Paris la direction de la musique à St-Germain-l'Auxerrois.
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En 1704, il succède à [[Marc-Antoine Charpentier]] à la Sainte-Chapelle où il exerce jusqu'en 1726. Le registre de ladite Chapelle (cf. Brenet) confirme les deux dates en ces termes : Le 5 avril 1704. ''Ce jour Me Nicolas Bernier natif de la Ville de Mantes, diocèse de Chartres, choisy et nommé par Mr le Tresorier pour estre Maître de musique et l'enseigner aux enfants de coeur de la Sainte-Chapelle, est venu à l'assemblée et a supplié la Compagnie de luy accorder les distributions ordinaires... ce que la Compagnie luy a accordé. - Ce mesme jour à l'occasion du susd. Maître de Musique sur ce que quelques-uns de la Compagnie ont représenté qu'il devoit estre reçu soubs la prébende de celuy de Messieurs qui estoit en tour de presenter, la Compagnie a aresté que led. Maître seroit reçu après avoir esté choisy et nommé par Mr le Tresorier sans estre présenté par aucun de Messrs et qu'on en useroit toujours ainsy à l'avenir.'' (Arch. Nat. LL 610, fol. 44 r°). ''Le 13 juin 1725, le registre signale le Paiement de 39 l. au Sr Bernier pour "les musiciens extraordinaires qui ont chanté avec ceux de l'église le 8 juin dernier, jour que le Roy est venu" ; autre paiement, de 7 l. 10 s. pour un joueur de basse de violon qui a accompagné aux ténèbres et à Pâques''(Arch. Nat LL 612 f.167 r°)".  
En 1704, il succède à [[Marc-Antoine Charpentier]] à la Sainte-Chapelle où il exerce jusqu'en 1726. Le registre de ladite Chapelle (cf. Brenet) confirme les deux dates en ces termes : Le 5 avril 1704. ''Ce jour Me Nicolas Bernier natif de la Ville de Mantes, diocèse de Chartres, choisy et nommé par Mr le Tresorier pour estre Maître de musique et l'enseigner aux enfants de coeur de la Sainte-Chapelle, est venu à l'assemblée et a supplié la Compagnie de luy accorder les distributions ordinaires... ce que la Compagnie luy a accordé. - Ce mesme jour à l'occasion du susd. Maître de Musique sur ce que quelques-uns de la Compagnie ont représenté qu'il devoit estre reçu soubs la prébende de celuy de Messieurs qui estoit en tour de presenter, la Compagnie a aresté que led. Maître seroit reçu après avoir esté choisy et nommé par Mr le Tresorier sans estre présenté par aucun de Messrs et qu'on en useroit toujours ainsy à l'avenir.'' (Arch. Nat. LL 610, fol. 44 r°). ''Le 13 juin 1725, le registre signale le Paiement de 39 l. au Sr Bernier pour "les musiciens extraordinaires qui ont chanté avec ceux de l'église le 8 juin dernier, jour que le Roy est venu" ; autre paiement, de 7 l. 10 s. pour un joueur de basse de violon qui a accompagné aux ténèbres et à Pâques''(Arch. Nat LL 612 f.167 r°)".  

Version du 28 mai 2010 à 13:47

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