Bonaventura Furlanetto

Compositeur italien, il passe son adolescence dans l'oratoire de la paroisse de San Nicolò dei Mendicoli probablement où il a fait ses premières expériences musicales, [[Source|'''Fétis''']] dit que ses ''premières leçons lui furent donnés par son oncle Nicolas Formenti, vieil écuyer du Doge, qui jouait de l'orgue avec quelque habileté'', qu'il ''passa ensuite sous la direction de Giacomo Bolla, prêtre de la paroisse de Sainte-Marguerite et apprit de lui les éléments de l'harmonie et de l'accompagnement ; mais il n'eut point d'autre maître que lui-même pour  le contrepoint et la fugue. Ce fut surtout par des exercices pratiques qu'il devint habile ds l'art d'écrire, et qu'il acquit une rare expérience dans cet art'', fait ses études chez les jésuites puis devient clerc en renonçant à la prêtrise pour se consacrer exclusivement à la musique, conserve le privilège de porter la soutane grâce à l'intercession du patriarche de Venise, Giovanni Bragadin, qui avait eu une bonne impression à l'écoute de sa musique jouée en San Nicolas, devient rapidement maître de musique des jeunes filles de ''l'Ospedale della Pietà'', de 1768 jusqu'à sa mort (il succède à [[Giuseppe Sarti]]), occupe en 1782 le poste d'organiste suppléant de Saint-Marc, puis successivement celui de ''maestro di cappella'' intérimaire en 1794, de ''vice-maestro di cappella'' en 1797, de ''maestro di cappella'' en 1810 (il succède à Giuseppe Ferdinando Bertoni), enseigne à partir de 1811 le contrepoint à ''l'Istituto filarmonico'' de Venise.  

Compositeur italien, il passe son adolescence dans l'oratoire de la paroisse de San Nicolò dei Mendicoli probablement où il a fait ses premières expériences musicales, [[Source|'''Fétis''']] dit que ses ''premières leçons lui furent donnés par son oncle Nicolas Formenti, vieil écuyer du Doge, qui jouait de l'orgue avec quelque habileté'', qu'il ''passa ensuite sous la direction de Giacomo Bolla, prêtre de la paroisse de Sainte-Marguerite et apprit de lui les éléments de l'harmonie et de l'accompagnement ; mais il n'eut point d'autre maître que lui-même pour  le contrepoint et la fugue. Ce fut surtout par des exercices pratiques qu'il devint habile ds l'art d'écrire, et qu'il acquit une rare expérience dans cet art'', fait ses études chez les jésuites puis devient clerc en renonçant à la prêtrise pour se consacrer exclusivement à la musique, conserve le privilège de porter la soutane grâce à l'intercession du patriarche de Venise, Giovanni Bragadin, qui avait eu une bonne impression à l'écoute de sa musique jouée en San Nicolas, devient rapidement maître de musique des jeunes filles de ''l'Ospedale della Pietà'', de 1768 jusqu'à sa mort (il succède à [[Giuseppe Sarti]]), occupe en 1782 le poste d'organiste suppléant de Saint-Marc, puis successivement celui de ''maestro di cappella'' intérimaire en 1794, de ''vice-maestro di cappella'' en 1797, de ''maestro di cappella'' en 1810 (il succède à Giuseppe Ferdinando Bertoni), enseigne à partir de 1811 le contrepoint à ''l'Istituto filarmonico'' de Venise.  

Il compose ''9 Lamentazioni per la Settimana Santa'' ([[Abréviations|I-Vmc]]), œuvre restée en manuscrit. [[Source|'''Fétis''']] dit qu'il a une ''manière élégante et claire dans la distribution des parties et dans l'art de les faire chanter, l'expression qu'il savait donner aux paroles, et le naturel de ses mélodies, le placent à un rang distingué parmi les bons compositeurs de musique d'église, dans le style concerté''.

Il compose ''9 Lamentazioni per la Settimana Santa'' ([[Abréviations|I-Vmc]]), œuvre restée en manuscrit. [[Source|'''Fétis''']] dit qu'il a une ''manière élégante et claire dans la distribution des parties et dans l'art de les faire chanter, l'expression qu'il savait donner aux paroles, et le naturel de ses mélodies, le placent à un rang distingué parmi les bons compositeurs de musique d'église, dans le style concerté''.