Gaetano Veneziano
De Lamentations de Jérémie.
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- | * ''Lettione P:ma P:mo Notturno Giovedì Santo, De lamentatione Jeremiae prophetae (1700) pour T et vl1, vl2, vla, bc en la mineur ([[Abréviations| | + | * ''Lettione P:ma P:mo Notturno Giovedì Santo, De lamentatione Jeremiae prophetae (1700) pour T et vl1, vl2, vla, bc en la mineur ([[Abréviations|I-No]] - NA) |
- | * ''Lettione 3.a del P.o Notturno: Venerdì Santo, Incipit oratio Jeremie'' (1694) pour T et vl1, vl2, vla, bc en la majeur ([[Abréviations| | + | * ''Lettione 3.a del P.o Notturno: Venerdì Santo, Incipit oratio Jeremie'' (1694) pour T et vl1, vl2, vla, bc en la majeur ([[Abréviations|I-No]] - NA) |
Le livret du CD ci-dessous donne le commentaire suivant sur les lamentations : ''Outre le fait d'être écrites pour soprano soliste et instruments à archet, ces œuvres ont en commun l'alternance constante des situations musicales les plus diverses - du ''stile antico'' aux mouvements de danse d'une grande expressivité -, une mélodie toujours chantante et affectueuse, ainsi que des passages modulant continuellement avec une maîtrise du chromatisme qui rappelle évidemment le modèle inoubliable du prince [[Carlo Gesualdo]]. L'auditeur actuel pourra découvrir avec stupéfaction que dans certains passages où le texte atteint le climat de la situation douloureuse des jours cruciaux de la Passion, la musique se laisse aller à des rythmes joyeux et à des rêveries optimistes (l'usage de la Pastorale se justifie cependant par la considération populaire, typiquement ibérique, que la Noël est le début du sacrifice qui aboutira à la semaine de Pâques).''<sup>[[#1]]</sup> | Le livret du CD ci-dessous donne le commentaire suivant sur les lamentations : ''Outre le fait d'être écrites pour soprano soliste et instruments à archet, ces œuvres ont en commun l'alternance constante des situations musicales les plus diverses - du ''stile antico'' aux mouvements de danse d'une grande expressivité -, une mélodie toujours chantante et affectueuse, ainsi que des passages modulant continuellement avec une maîtrise du chromatisme qui rappelle évidemment le modèle inoubliable du prince [[Carlo Gesualdo]]. L'auditeur actuel pourra découvrir avec stupéfaction que dans certains passages où le texte atteint le climat de la situation douloureuse des jours cruciaux de la Passion, la musique se laisse aller à des rythmes joyeux et à des rêveries optimistes (l'usage de la Pastorale se justifie cependant par la considération populaire, typiquement ibérique, que la Noël est le début du sacrifice qui aboutira à la semaine de Pâques).''<sup>[[#1]]</sup> |