Giovanni Battista Pergolesi

De Lamentations de Jérémie.

 
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['''Jean-Baptiste Pergolèse''']
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['''Giovanni Battista Draghi dit Pergolesi, Jean-Baptiste Pergolèse''']
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(Jesi 1710 – Pouzzoles 1736)  
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(Jesi 4 janvier 1710 – Pouzzoles 17 mars 1736)  
Compositeur, violoniste et organiste italien, il est formé par Francesco Mondini pour le violon, par le maître de chapelle de la cathédrale de Jesi, Francesco Santi, est envoyé entre temps comme chanteur au monastère ''San Patrizia'', entre à 12 ans au conservatoire des ''Poveri di Gesù Cristo'' à Naples, est formé par [[Francesco Durante]] alors maître de chapelle au conservatoire, puis par Leonardo Vinci, par Domenico de Matteis pour le violon, par Gerolamo Ferraro pour le chant et peut-être par Gaetano Greco pour la composition, est rendu célèbre à 21 ans par la ''Conversatione di San Guglielmo d'Acquittana'', devient en 1732 maître de chapelle du prince Ferdinando Colonna Stigliano, écuyer du vice-roi de Naples, est nommé à Naples organiste surnuméraire à la chapelle royale, compose des œuvres religieuses et opératiques ainsi que des ''intermezzi'' jusqu'en 1735, date à laquelle sa santé commence à décliner, se retire au monastère des Capucins de Puzzuoli, près de Naples puis décède l'année suivante de tuberculose.
Compositeur, violoniste et organiste italien, il est formé par Francesco Mondini pour le violon, par le maître de chapelle de la cathédrale de Jesi, Francesco Santi, est envoyé entre temps comme chanteur au monastère ''San Patrizia'', entre à 12 ans au conservatoire des ''Poveri di Gesù Cristo'' à Naples, est formé par [[Francesco Durante]] alors maître de chapelle au conservatoire, puis par Leonardo Vinci, par Domenico de Matteis pour le violon, par Gerolamo Ferraro pour le chant et peut-être par Gaetano Greco pour la composition, est rendu célèbre à 21 ans par la ''Conversatione di San Guglielmo d'Acquittana'', devient en 1732 maître de chapelle du prince Ferdinando Colonna Stigliano, écuyer du vice-roi de Naples, est nommé à Naples organiste surnuméraire à la chapelle royale, compose des œuvres religieuses et opératiques ainsi que des ''intermezzi'' jusqu'en 1735, date à laquelle sa santé commence à décliner, se retire au monastère des Capucins de Puzzuoli, près de Naples puis décède l'année suivante de tuberculose.
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Parmi ses compositions, on peut noter une œuvre découverte par Reinhard Fehling et enregistrée par René Jacobs s'intitulant '''''Septem verba a Christo''' in cruce moriente prolata'', qui comprend un air de basse ''O vos omnes, qui transitis'' provenant du v. 1:12 des [[Lamentations de Jérémie]]. Le '''Septum verba''' est constitué de 7 cantates comprenant chacune 2 arias, le premier étant toujours attribué au Christ (basse ou ténor), le second à l'âme (soprano ou ténor). L'aria ''O vos omnes'' fait parti de la 5<sup>ème</sup> cantate '''Verbum V: Sitio (John 19:28)'''.
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Parmi ses compositions, on peut noter une œuvre découverte par Reinhard Fehling et enregistrée par René Jacobs s'intitulant '''''Septem verba a Christo''' in cruce moriente prolata'', œuvre créée entre 1730 et 1736, qui comprend un air de basse ''O vos omnes, qui transitis'' reprenant le début du v. 1:12 des [[Lamentations de Jérémie]]. Le '''Septum verba''' est constitué de 7 cantates comprenant chacune 2 arias, le premier étant toujours attribué au Christ (basse ou ténor), le second à l'âme pieuse (soprano ou ténor), cantates sans doute interprétées le Vendredi Saint et destinées à une dévotion extra-liturgique. L'aria ''O vos omnes'' fait parti de la 5<sup>ème</sup> cantate '''Verbum V: Sitio (John 19:28)'''. D'après René Jacobs, le second aria de chaque cantate serait la réponse de ''l'épouse'' à ''l'époux céleste''.
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On peut avoir un doute sur cette attribution dans la mesure où on a accordé à Pergolèse beaucoup d’œuvres qui n'étaient pas de sa composition.
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Le texte qui nous intéresse est le suivant :
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:Cantate V : '''''O vous tous qui passez''''', je vous implore, apportez-moi à boire. Une soif atroce brûle ma gorge. Un peu d'eau pour qui se meurt !.
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:Du fond de ma poitrine, le sang s'en est allé, et déjà je défaille. '''''Faites couler vos larmes''''', et de tout votre cœur livrez à moi vos âmes ; c'est d'elles que j'ai soif.
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:Cantate VI : '''''Accourez, mortels, et voyez'''... ''''' Ô quelle est ma douleur'''''...
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On trouve ainsi des traces du v. 1:12 dans toutes les cantates composant cette œuvre.

Version actuelle en date du 12 mars 2019 à 16:22

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