José Mir y Llusá

De Lamentations de Jérémie.

 
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''Le ''Quomodo obscurantum'' est fait partie de la tradition des Leçons de Ténèbres (plus précisément la seconde du Vendredi Saint) avec ses mélismes sur les lettres hébraïques qui ouvrent les versets. En dépit de l’excellence et de l’expressivité du ténor Lluís Villamajó, le caractère plus moderne et galant de l’écriture, un peu vain et d’une virtuosité gratuite dans les Lettres, avec des effets orchestraux trop opulents (''Adhaesit lingua'') d’un brio superficiel pour nos oreilles peut-être trop habitées par Charpentier ou Couperin. Se distingue tout de même nettement Le ''He. Qui vescebantur'' avec les délicieuses effusions du hautbois obligé.'' (Viet-Linh Nguyen)
''Le ''Quomodo obscurantum'' est fait partie de la tradition des Leçons de Ténèbres (plus précisément la seconde du Vendredi Saint) avec ses mélismes sur les lettres hébraïques qui ouvrent les versets. En dépit de l’excellence et de l’expressivité du ténor Lluís Villamajó, le caractère plus moderne et galant de l’écriture, un peu vain et d’une virtuosité gratuite dans les Lettres, avec des effets orchestraux trop opulents (''Adhaesit lingua'') d’un brio superficiel pour nos oreilles peut-être trop habitées par Charpentier ou Couperin. Se distingue tout de même nettement Le ''He. Qui vescebantur'' avec les délicieuses effusions du hautbois obligé.'' (Viet-Linh Nguyen)
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<center>'''Mir y Llusá''', Ms AM 3617, ''Quomodo Obscuratum est''. (photo tirée du livret d'accompagnement du CD Musiepoca)</center>
La lamentation ''Quomodo obscuraturn est'' (1753) est conforme à une tradition très différente issue des masses polychorales. Elle se situe vers la fin de l'ère baroque quand les gémissements concernant la destruction de Jérusalem ont été considérés très appropriés aux solistes qui a plus de possibilités que le chœur pour exprimer des pathos inhérents aux textes pour Pâques. Comme la tradition l'exige, chaque vers commence par une des lettres de l'alphabet hébreu, lequel conduit aux lamentations de Jérémie. Ces énonciations des lettres ont servi particulièrement à l'exposition vocale mélismatique du soliste, bien que nous soyons toujours loin des ornements qui deviendront communs en l'Italie et dans sa zone d'influence pendant la période des ''castrati''.  
La lamentation ''Quomodo obscuraturn est'' (1753) est conforme à une tradition très différente issue des masses polychorales. Elle se situe vers la fin de l'ère baroque quand les gémissements concernant la destruction de Jérusalem ont été considérés très appropriés aux solistes qui a plus de possibilités que le chœur pour exprimer des pathos inhérents aux textes pour Pâques. Comme la tradition l'exige, chaque vers commence par une des lettres de l'alphabet hébreu, lequel conduit aux lamentations de Jérémie. Ces énonciations des lettres ont servi particulièrement à l'exposition vocale mélismatique du soliste, bien que nous soyons toujours loin des ornements qui deviendront communs en l'Italie et dans sa zone d'influence pendant la période des ''castrati''.  

Version actuelle en date du 8 novembre 2011 à 08:23

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