César Auguste Jean Guillaume Hubert Franck
De Lamentations de Jérémie.
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Ami de Saint-Saëns, il est loué pour ses qualités organistiques par Nicolas Jacques Lemmens et Franz Liszt. Charles Bordes, Pierre Onfroy de Bréville, Albert Cahen (d'Anvers), Alexis Castillon, Ernest Chausson, Arthur Coquard, Henri Duparc, Albert Dupuis, Augusta Holmès, Vincent d'Indy, Joseph Jongen, Guillaume Lekeu, Gabriel Pierné, Guy Ropartz, Marcel Rousseau dit Samuel-Rousseau, Charles Tournemire, Louis Vierne, Antonin Vidal et Victor Vreuls figurent parmi ses disciples. | Ami de Saint-Saëns, il est loué pour ses qualités organistiques par Nicolas Jacques Lemmens et Franz Liszt. Charles Bordes, Pierre Onfroy de Bréville, Albert Cahen (d'Anvers), Alexis Castillon, Ernest Chausson, Arthur Coquard, Henri Duparc, Albert Dupuis, Augusta Holmès, Vincent d'Indy, Joseph Jongen, Guillaume Lekeu, Gabriel Pierné, Guy Ropartz, Marcel Rousseau dit Samuel-Rousseau, Charles Tournemire, Louis Vierne, Antonin Vidal et Victor Vreuls figurent parmi ses disciples. | ||
- | Ses compositions religieuses comprennent une œuvre intitulée ''Les Sept Paroles du Christ en Croix pour 4 soli, ch. et orch''., composées en 1859 dont les paroles du prologue (''0 vos omnes qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus. Posuit me Dominus desolatam, tota die moerore confectam. Ne vocetis Noemi, sed vocate Mara''), reprennent le v. 1:12 des Lamentations de Jérémie ([[Abréviations|B-Lu]], Ms. 3288). Cette œuvre d'une grande expression empreinte d'une spiritualité religieuse profondément sentie, à l'égal de celle de [[Théodore Dubois]], n'a été exécutée que 118 ans après sa création, en 1977, à l'église Saint Martin de ''Geislingen an der Steige'' sous la direction de Armin Landgraf. Elle fait déjà ressentir les accents personnels et typiques du musicien tels qu'on peut les rencontrer dans une autre de ses œuvres, ''Les Béatitudes''. | + | Ses compositions religieuses comprennent une œuvre intitulée ''Les Sept Paroles du Christ en Croix pour 4 soli, ch. et orch''., composées en 1859 dont les paroles du prologue (''0 vos omnes qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus. Posuit me Dominus desolatam, tota die moerore confectam. Ne vocetis Noemi, sed vocate Mara''), reprennent le v. 1:12 des Lamentations de Jérémie ([[Abréviations|B-Lu]], Ms. 3288). Cette œuvre d'une grande expression empreinte d'une spiritualité religieuse profondément sentie, à l'égal de celle de [[François-Clément-Théodore Dubois]], n'a été exécutée que 118 ans après sa création, en 1977, à l'église Saint Martin de ''Geislingen an der Steige'' sous la direction de Armin Landgraf. Elle fait déjà ressentir les accents personnels et typiques du musicien tels qu'on peut les rencontrer dans une autre de ses œuvres, ''Les Béatitudes''. |