Et d'Hippolyte Taine l'année suivante
De Lamentations de Jérémie.
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- | Hippolyte Taine dans son ''Voyage en Italie'' (1864) est plutôt critique sur le cérémonial de la Semaine Sainte qui lui semble ampoulé et suranné. Voici ce qu'il rapporte : ''Au fond de l'église, derrière le grand baldaquin de bronze, on démêle les génuflexions, les postures, tous les restes des anciennes cérémonies symboliques, si peu appropriées au temps présent.'' | + | Hippolyte Taine dans son ''Voyage en Italie''<sup>[[#19]]</sup> (1864) est plutôt critique sur le cérémonial de la Semaine Sainte qui lui semble ampoulé et suranné. Voici ce qu'il rapporte : ''Au fond de l'église, derrière le grand baldaquin de bronze, on démêle les génuflexions, les postures, tous les restes des anciennes cérémonies symboliques, si peu appropriées au temps présent.'' |
Et puis, un peu plus loin : ''Les gens causent, se saluent, se promènent comme dans un foyer d'opéra. Voilà ce qui reste des glorieuses pompes qui au temps de Boniface VII attiraient les pèlerins par centaines de mille : une décoration qui n'est plus qu'une décoration, une cérémonie vide, un sujet d'étude pour les archéologues, de tableaux pour les artistes, de curiosité pour les gens du monde, un amas de rites''… | Et puis, un peu plus loin : ''Les gens causent, se saluent, se promènent comme dans un foyer d'opéra. Voilà ce qui reste des glorieuses pompes qui au temps de Boniface VII attiraient les pèlerins par centaines de mille : une décoration qui n'est plus qu'une décoration, une cérémonie vide, un sujet d'étude pour les archéologues, de tableaux pour les artistes, de curiosité pour les gens du monde, un amas de rites''… | ||
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+ | :<span style="color:#808080;"><span id="19">'''19'''. ''Voyage en Italie, Taine, Hippolyte, Paris Librairie Hachette 1895-1896.''</span> |