1. Le chant grégorien

De Lamentations de Jérémie.

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Mais l'enrichissement de la polyphonie et la multiplication des cadences vont diluer l'univers des tons liturgiques au XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles. La notation elle-même évolue.
Mais l'enrichissement de la polyphonie et la multiplication des cadences vont diluer l'univers des tons liturgiques au XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles. La notation elle-même évolue.
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Le ton solennel utilisé pour la récitation ou le chant ne doit pas faire oublier le traitement du texte (en latin, rappelons-le) ; il faut assurer un certain débit des paroles chantées ou non dont le prononcé peut être différent suivant les régions françaises voire les pays. C'est la raison pour laquelle, en plus de l'évolution de la notation musicale, le texte fait l'objet d'un traitement particulier. On utilise à cet effet trois accents typographiques (<big>´ ; ` ; ^</big>) pour gérer le débit accentuel et éviter la monotonie de la récitation.
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Le ton solennel utilisé pour la récitation ou le chant ne doit pas faire oublier le traitement du texte (en latin, rappelons-le) ; il faut assurer un certain débit des paroles chantées ou non dont le prononcé peut être différent suivant les régions françaises voire les pays. C'est la raison pour laquelle, en plus de l'évolution de la notation musicale, le texte fait l'objet d'un traitement particulier. On utilise à cet effet trois accents typographiques ( <big>´ ; ` ; ^ </big>) pour gérer le débit accentuel et éviter la monotonie de la récitation.
Mais quel est le métronome auquel obéissent naturellement ou pas les chanteurs ? Avec quelques siècles de décalage, on est en droit de penser, selon des travaux réalisés par l'école bénédictine, que le rythme devait suivre celui du langage : ''Accentus seminarium musices'', dit Martianus Capella (auteur latin du V<sup>e</sup> siècle, ''Les Noces de Mercure et de Philologie'').
Mais quel est le métronome auquel obéissent naturellement ou pas les chanteurs ? Avec quelques siècles de décalage, on est en droit de penser, selon des travaux réalisés par l'école bénédictine, que le rythme devait suivre celui du langage : ''Accentus seminarium musices'', dit Martianus Capella (auteur latin du V<sup>e</sup> siècle, ''Les Noces de Mercure et de Philologie'').

Version du 21 juillet 2010 à 22:03

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