Bartolomeo Tromboncino

De Lamentations de Jérémie.

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Ses ''lamentazioni'' principalement homorythmique incluent des sections en polyphonie imitative afin d'exercer un certain relief dans le discours. Le texte latin n'est pas pleinement utilisé et le Jérusalem est utilisé comme un refrain. Le texte utilisé est les v. 1:1 à 1:16, 1:18 à 1:21, 2:1 à 2:12, 3:27 et 5:1 à 5:16.
Ses ''lamentazioni'' principalement homorythmique incluent des sections en polyphonie imitative afin d'exercer un certain relief dans le discours. Le texte latin n'est pas pleinement utilisé et le Jérusalem est utilisé comme un refrain. Le texte utilisé est les v. 1:1 à 1:16, 1:18 à 1:21, 2:1 à 2:12, 3:27 et 5:1 à 5:16.
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Selon Maria Luisa Baldassari<sup>[[#1]]</sup> (livret du CD ''Laudi e Lamentazioni'' consacré au compositeur), ''il entonne toutes les 9 lectiones en utilisant comme base le cantus firmus du texte Incipit Lamentatio Jeremiae Prophetae, présent dans une bonne partie des sections de la composition. L'écriture alterne des parties décidément syllabiques à des moments dans lesquels une brève ébauche contrapuntique se fait entendre entre les voix, juste à temps pour terminer la phrase. En présence du cantus firmus, les autres voix agissent sous forme de commentaires contrapuntiques à celui-ci, en développant un art, pour ainsi dire, de déviation qui révèle son origine dans la Frottola mais qui au même moment, se propose comme une voie italienne au contrepoint sacré''<sup>[[#2]]</sup>.
Selon Maria Luisa Baldassari<sup>[[#1]]</sup> (livret du CD ''Laudi e Lamentazioni'' consacré au compositeur), ''il entonne toutes les 9 lectiones en utilisant comme base le cantus firmus du texte Incipit Lamentatio Jeremiae Prophetae, présent dans une bonne partie des sections de la composition. L'écriture alterne des parties décidément syllabiques à des moments dans lesquels une brève ébauche contrapuntique se fait entendre entre les voix, juste à temps pour terminer la phrase. En présence du cantus firmus, les autres voix agissent sous forme de commentaires contrapuntiques à celui-ci, en développant un art, pour ainsi dire, de déviation qui révèle son origine dans la Frottola mais qui au même moment, se propose comme une voie italienne au contrepoint sacré''<sup>[[#2]]</sup>.

Version du 25 juillet 2010 à 08:41

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