Juste-Adrien Lenoir de La Fage

De Lamentations de Jérémie.

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''Comme les Lamentations sont écrites tout au long dans l'office de la Semaine Sainte et qu'on en confie l'exécution aux plus habiles du chœur, il n'est pas nécessaire de s'y arrêter davantage ; on ne saurait cependant trop recommander de ne point altérer, par des additions de notes et des ornements hors de saison, la mélodie si douce et si limpide que nous avons donnée ci-dessus. S'il y avait ici une marche à indiquer, nous ne connaîtrions rien de meilleur à cet égard que de suivre la manière de la chapelle pontificale ; mais à moins d'être fort exercé dans l'art du chant et d'avoir fait une étude particulière des traditions de cette illustre réunion, les légers ports de voix, les appogiatures et les trils que l'on y ajoute ne sont pas abordables et appartiennent d'ailleurs au domaine de la musique ; c'est pourquoi nous ne les reproduisons pas ici. Ce qu'il y a de mieux à faire pour bien chanter les Lamentations, c'est d'entrer profondément dans la pensée de cette magnifique poésie et de se pénétrer aussi du sens que leur donne l'Eglise, qui dans la désolation des Israëlites à la ruine de leur patrie, a voulu rappeler celle qui doit affecter les cœurs des chrétiens durant les jours de la semaine sainte. Tout chantre, quelque consommé qu'il soit, fera donc bien de s'occuper ici par-dessus tout de l''ex-pression, en la portant à un degré susceptible d'en faire sentir toute la puissance''.
''Comme les Lamentations sont écrites tout au long dans l'office de la Semaine Sainte et qu'on en confie l'exécution aux plus habiles du chœur, il n'est pas nécessaire de s'y arrêter davantage ; on ne saurait cependant trop recommander de ne point altérer, par des additions de notes et des ornements hors de saison, la mélodie si douce et si limpide que nous avons donnée ci-dessus. S'il y avait ici une marche à indiquer, nous ne connaîtrions rien de meilleur à cet égard que de suivre la manière de la chapelle pontificale ; mais à moins d'être fort exercé dans l'art du chant et d'avoir fait une étude particulière des traditions de cette illustre réunion, les légers ports de voix, les appogiatures et les trils que l'on y ajoute ne sont pas abordables et appartiennent d'ailleurs au domaine de la musique ; c'est pourquoi nous ne les reproduisons pas ici. Ce qu'il y a de mieux à faire pour bien chanter les Lamentations, c'est d'entrer profondément dans la pensée de cette magnifique poésie et de se pénétrer aussi du sens que leur donne l'Eglise, qui dans la désolation des Israëlites à la ruine de leur patrie, a voulu rappeler celle qui doit affecter les cœurs des chrétiens durant les jours de la semaine sainte. Tout chantre, quelque consommé qu'il soit, fera donc bien de s'occuper ici par-dessus tout de l''ex-pression, en la portant à un degré susceptible d'en faire sentir toute la puissance''.
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:<span style="color:#808080;"><span id="1">'''1'''. ''Cours complet de plain-chant ou nouveau traité méthodique et raisonné du chant liturgique de l'église latine A l'usage de tous les diocèses par Adrien de La Fage.
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:Et non confundemini in laude ipsius. Ecclesiastic. LI, 37.
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:Paris Librairie de Gaume Frères, rue Cassette, 4 ?  1855.
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:p. 368 (Seconde partie : application, usage et composition du plain-chant, Ch VII : Des chants basés sur la psalmodie. Lamentations.
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Version du 25 septembre 2010 à 16:26

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