Juste-Adrien Lenoir de La Fage

De Lamentations de Jérémie.

(Page créée avec « (Paris 1805 – Charenton 1862) [Lafage] Compositeur et musicologue français, il est enfant de chœur de l'église de Saint-Philippe-du-Roule dès l'âge de 6 ans, effectue… »)
 
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''Les mots ''Jerusalem, Jerusalem, convertere'', etc., ajoutés à la fin, se chantent comme un v. complet, la médiation ayant lieu après le second ''Jerusalem'''' :
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''Les mots ''Jerusalem, Jerusalem, convertere'', etc., ajoutés à la fin, se chantent comme un v. complet, la médiation ayant lieu après le second ''Jerusalem'' :''
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''Ailleurs on chante le mot ''convertere'', comme le premier ''Jerusalem''''.
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''Ailleurs on chante le mot ''convertere'', comme le premier ''Jerusalem''.''
'''510'''. ''La manière de chanter les Lamentations varie d'ailleurs selon les localités : celle dont nous venons de donner une idée semble la plus simple, la plus noble et la plus pure ; c'est d'après elle qu'ont été conçus d'autres chants, qui sont loin d'être préférables. Dans le diocèse de Paris, où l'on n'admet pas les lettres hébraïques, on termine chaque phrase par une neume qui est d'un assez bon effet.''
'''510'''. ''La manière de chanter les Lamentations varie d'ailleurs selon les localités : celle dont nous venons de donner une idée semble la plus simple, la plus noble et la plus pure ; c'est d'après elle qu'ont été conçus d'autres chants, qui sont loin d'être préférables. Dans le diocèse de Paris, où l'on n'admet pas les lettres hébraïques, on termine chaque phrase par une neume qui est d'un assez bon effet.''
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''Comme les Lamentations sont écrites tout au long dans l'office de la Semaine Sainte et qu'on en confie l'exé-cution aux plus habiles du chœur, il n'est pas nécessaire de s'y arrêter davantage ; on ne saurait cependant trop recommander de ne point altérer, par des additions de notes et des ornements hors de saison, la mélodie si douce et si limpide que nous avons donnée ci-dessus. S'il y avait ici une marche à indiquer, nous ne connaî-trions rien de meilleur à cet égard que de suivre la manière de la chapelle pontificale ; mais à moins d'être fort exercé dans l'art du chant et d'avoir fait une étude particulière des traditions de cette illustre réunion, les légers ports de voix, les appogiatures et les trils que l'on y ajoute ne sont pas abordables et appartiennent d'ailleurs au domaine de la musique ; c'est pourquoi nous ne les reproduisons pas ici. Ce qu'il y a de mieux à faire pour bien chanter les Lamentations, c'est d'entrer profondément dans la pensée de cette magnifique poésie et de se pénétrer aussi du sens que leur donne l'Eglise, qui dans la désolation des Israëlites à la ruine de leur patrie, a voulu rappeler celle qui doit affecter les cœurs des chrétiens durant les jours de la semaine sainte. Tout chantre, quelque consommé qu'il soit, fera donc bien de s'occuper ici par-dessus tout de l''ex-pression, en la portant à un degré susceptible d'en faire sentir toute la puissance''.
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''Comme les Lamentations sont écrites tout au long dans l'office de la Semaine Sainte et qu'on en confie l'exécution aux plus habiles du chœur, il n'est pas nécessaire de s'y arrêter davantage ; on ne saurait cependant trop recommander de ne point altérer, par des additions de notes et des ornements hors de saison, la mélodie si douce et si limpide que nous avons donnée ci-dessus. S'il y avait ici une marche à indiquer, nous ne connaîtrions rien de meilleur à cet égard que de suivre la manière de la chapelle pontificale ; mais à moins d'être fort exercé dans l'art du chant et d'avoir fait une étude particulière des traditions de cette illustre réunion, les légers ports de voix, les appogiatures et les trils que l'on y ajoute ne sont pas abordables et appartiennent d'ailleurs au domaine de la musique ; c'est pourquoi nous ne les reproduisons pas ici. Ce qu'il y a de mieux à faire pour bien chanter les Lamentations, c'est d'entrer profondément dans la pensée de cette magnifique poésie et de se pénétrer aussi du sens que leur donne l'Eglise, qui dans la désolation des Israëlites à la ruine de leur patrie, a voulu rappeler celle qui doit affecter les cœurs des chrétiens durant les jours de la semaine sainte. Tout chantre, quelque consommé qu'il soit, fera donc bien de s'occuper ici par-dessus tout de l''ex-pression, en la portant à un degré susceptible d'en faire sentir toute la puissance''.
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:<span style="color:#808080;"><span id="1">'''1'''. ''Cours complet de plain-chant ou nouveau traité méthodique et raisonné du chant liturgique de l'église latine A l'usage de tous les diocèses par Adrien de La Fage.
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:<span style="color:#808080;">''Et non confundemini in laude ipsius. Ecclesiastic. LI, 37''.
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:<span style="color:#808080;">''Paris Librairie de Gaume Frères, rue Cassette, 4 ?  1855.''
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:<span style="color:#808080;">''p. 368 (Seconde partie : application, usage et composition du plain-chant, Ch VII : Des chants basés sur la psalmodie. Lamentations''.
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Version actuelle en date du 25 septembre 2010 à 16:35

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