Christiano Giuseppe Lidarti
De Lamentations de Jérémie.
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Compositeur autrichien d'origine italienne, il étudie dans un monastère cistercien de Viktring près de Klagenfurt et ensuite au séminaire jésuite de Leoben, étudie ensuite la philosophie et le droit à l'Université de Vienne, mais apprend entre-temps le clavecin et la harpe et commence à enseigner la composition, se rend en Italie en 1751 pour parfaire son éducation musicale après que le ''Kapellmeister'' de la Cour Impériale Giuseppe Bonno, son oncle, lui reproche son dilettantisme et lui enjoint d'étudier les théoriciens classiques en particulier Johann Joseph Fux et Johann Mattheson, effectue de courts séjours à Venise où il se lie d'amitié avec le musicien bohème Florian Leopold Gassmann, alors étudiant et de son âge, et Florence où il approfondit la connaissance de la langue italienne, passe cinq ans à Cortona en tant que professeur de musique et compositeur, se rend à Rome en 1757 où il réussit à être embauché comme interprète dans l'orchestre du théâtre et, simultanément, à prendre quelques leçons de contrepoint par le célèbre compositeur [[Niccolò Jommelli]] et, au moins jusqu'en 1784, était un musicien à la chapelle du ''Santo Stefano dei Cavalieri '' à Pise, puis en 1761, devient membre de l'''Accademia Filarmonica'' de Bologne où il entre en contact avec le père franciscain Giovanni Battista Martini, de qui il apprend le grand art du canon et de la fugue et l'harmonie bien réglementée, relation qu'il conserve jusqu'à la mort du célèbre savant, et plus tard à Modène. Sa dernière composition est datée de 1793 d'où un décès probable ultérieur. | Compositeur autrichien d'origine italienne, il étudie dans un monastère cistercien de Viktring près de Klagenfurt et ensuite au séminaire jésuite de Leoben, étudie ensuite la philosophie et le droit à l'Université de Vienne, mais apprend entre-temps le clavecin et la harpe et commence à enseigner la composition, se rend en Italie en 1751 pour parfaire son éducation musicale après que le ''Kapellmeister'' de la Cour Impériale Giuseppe Bonno, son oncle, lui reproche son dilettantisme et lui enjoint d'étudier les théoriciens classiques en particulier Johann Joseph Fux et Johann Mattheson, effectue de courts séjours à Venise où il se lie d'amitié avec le musicien bohème Florian Leopold Gassmann, alors étudiant et de son âge, et Florence où il approfondit la connaissance de la langue italienne, passe cinq ans à Cortona en tant que professeur de musique et compositeur, se rend à Rome en 1757 où il réussit à être embauché comme interprète dans l'orchestre du théâtre et, simultanément, à prendre quelques leçons de contrepoint par le célèbre compositeur [[Niccolò Jommelli]] et, au moins jusqu'en 1784, était un musicien à la chapelle du ''Santo Stefano dei Cavalieri '' à Pise, puis en 1761, devient membre de l'''Accademia Filarmonica'' de Bologne où il entre en contact avec le père franciscain Giovanni Battista Martini, de qui il apprend le grand art du canon et de la fugue et l'harmonie bien réglementée, relation qu'il conserve jusqu'à la mort du célèbre savant, et plus tard à Modène. Sa dernière composition est datée de 1793 d'où un décès probable ultérieur. | ||
- | Sa musique est surtout instrumentale | + | Sa musique est surtout instrumentale car il pratique avec virtuosité le violon, le violoncelle, les claviers, la harpe et enfin le traverso. Parmi ses quelques compositions religieuses, il laisse la lamentation suivante : |
- | + | * ''Lamentazioni. Giovedì santo, 1. vx B, Fagotto, Basso continuo. fa maggiore, De lamentatione Jeremiae Prophetae'', 1793 ([[Abréviations|I-PAc]], SL.(b)508). |