Antoine Duhamel

Compositeur français, fils de l'écrivain Georges, il apprend sans passion le piano avec Mme Ray-Ganfrès, ses aspirations allant plutôt vers le dessin et la peinture, entre en 1945 au Conservatoire de Paris, dans la classe d'harmonie de Jacques de la Presle, rejoint chez René Leibowitz ses amis Pierre Henry, Pierre Boulez, Yvonne Loriod, etc., rejette rapidement l'intégrisme sériel pour s'ouvrir davantage au langage mélodique et au répertoire lyrique, se passionne pour le Septième Art, travaille l'écriture sur le film pour développer le sens de la respiration, de la ponctuation et de l'articulation, poursuit parallèlement ses études à la Sorbonne (psychologie et musicologie), se lance dans la composition à partir de 1951, est engagé en 1954 comme directeur artistique aux ''Discophiles français'', réalise quelques "travaux alimentaires" pour le cinéma en 1957/58 (publicités, dessins animés, courts métrages), réalise sa première musique de film en 1964 mais sans délaisser pour autant le théâtre musical qu'il aime bien, se produit dans différents festivals, expérimente différentes pédagogies musicales en 1968, fonde en 1980 l'École de Musique de Villeurbanne, rédige en 1984 un ''Traité d'écriture'', est nommé en 1986 au Conseil d'administration de la Sacem où il siègera pendant 7 ans, reçoit en 1997 le Grand prix de la musique symphonique de la Sacem.  

Compositeur français, fils de l'écrivain Georges, il apprend sans passion le piano avec Mme Ray-Ganfrès, ses aspirations allant plutôt vers le dessin et la peinture, entre en 1945 au Conservatoire de Paris, dans la classe d'harmonie de Jacques de la Presle, rejoint chez René Leibowitz ses amis Pierre Henry, Pierre Boulez, Yvonne Loriod, etc., rejette rapidement l'intégrisme sériel pour s'ouvrir davantage au langage mélodique et au répertoire lyrique, se passionne pour le Septième Art, travaille l'écriture sur le film pour développer le sens de la respiration, de la ponctuation et de l'articulation, poursuit parallèlement ses études à la Sorbonne (psychologie et musicologie), se lance dans la composition à partir de 1951, est engagé en 1954 comme directeur artistique aux ''Discophiles français'', réalise quelques "travaux alimentaires" pour le cinéma en 1957/58 (publicités, dessins animés, courts métrages), réalise sa première musique de film en 1964 mais sans délaisser pour autant le théâtre musical qu'il aime bien, se produit dans différents festivals, expérimente différentes pédagogies musicales en 1968, fonde en 1980 l'École de Musique de Villeurbanne, rédige en 1984 un ''Traité d'écriture'', est nommé en 1986 au Conseil d'administration de la Sacem où il siègera pendant 7 ans, reçoit en 1997 le Grand prix de la musique symphonique de la Sacem.  

Comme le dit si bien François Piatier à la fin de la biographie du compositeur, ''la finesse de sa culture, gagnée à la fréquentation assidue de la langue à travers le théâtre (sa mère), la littérature (son père) et la poésie, se traduit à chaque instant dans son discours musical, témoin de ses connaissances, de ses recherches, de ses plaisirs et de ses victoires. Il a vécu à fond chacune de ses aventures, celle de l'opéra, celle du cinéma et celle de la musique sérieuse, sans jamais se renier''^[[#1]].  

Comme le dit si bien François Piatier à la fin de la biographie du compositeur, ''la finesse de sa culture, gagnée à la fréquentation assidue de la langue à travers le théâtre (sa mère), la littérature (son père) et la poésie, se traduit à chaque instant dans son discours musical, témoin de ses connaissances, de ses recherches, de ses plaisirs et de ses victoires. Il a vécu à fond chacune de ses aventures, celle de l'opéra, celle du cinéma et celle de la musique sérieuse, sans jamais se renier''^[[#1]].