Gaetano Veneziano

De Lamentations de Jérémie.

 
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(Bisceglie, Bari 1656 – Naples 1716)  
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(Bisceglie, Bari 1656 – Naples 15 juillet 1716)  
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Compositeur, organiste et professeur italien, il est l'élève de Francesco Provenzale au ''Conservatorio di Santa Maria di Loreto'' de Naples où il étudie jusqu'en 1676, est nommé en 1678 organiste surnuméraire de la chapelle royale et, après le départ de [[Pietro Alessandro Gaspare Scarlatti]] en 1704 devient ''maestro di cappella'' de la Cour napolitaine, pour la ''Basilica di Santa Maria del Carmine Maggiore'' et pour la ''Scuola di Santa Maria di Loreto'' mais perd cette position à l'arrivée des autrichiens en 1707, est nommé en 1684 professeur au conservatoire ''Santa Maria di Loreto'' (piano, chant et composition) qu'il dirige de 1695 jusqu'à sa mort.  
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Compositeur, organiste et professeur italien, il est l'élève de Francesco Provenzale au ''Conservatorio di Santa Maria di Loreto'' de Naples où il étudie de 1666 à 1676, est nommé en 1678 organiste surnuméraire de la chapelle royale et, après le départ de [[Pietro Alessandro Gaspare Scarlatti]] en 1704 devient ''maestro di cappella'' de la Cour napolitaine, pour la ''Basilica di Santa Maria del Carmine Maggiore'' et pour la ''Scuola di Santa Maria di Loreto'' mais perd cette position à l'arrivée des autrichiens en 1707, est nommé en 1684 professeur au conservatoire ''Santa Maria di Loreto'' (piano, chant et composition) qu'il dirige de 1695 jusqu'à sa mort et dont il en devient directeur, est ''maestro di cappella'' dans beaucoup d'églises napolitaines (Carmine Maggiore, S. Chiara, Spirito Santo).
Toutes ses œuvres sont conservées en manuscrits ([[Abréviations|I-Nf]]), parmi lesquelles on trouve ''22 Leçons pour les Nocturnes'' (vx solo et instr) dans un style monodique. De l'avis de Hans Joachim Marx, ces ''lamentazioni'' monodiques sont le lien entre les celles polyphoniques de Palestrina ou de Victoria et les Leçons de Ténèbres françaises ([[Abréviations|RILM]] - 1971 – 465).
Toutes ses œuvres sont conservées en manuscrits ([[Abréviations|I-Nf]]), parmi lesquelles on trouve ''22 Leçons pour les Nocturnes'' (vx solo et instr) dans un style monodique. De l'avis de Hans Joachim Marx, ces ''lamentazioni'' monodiques sont le lien entre les celles polyphoniques de Palestrina ou de Victoria et les Leçons de Ténèbres françaises ([[Abréviations|RILM]] - 1971 – 465).
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Quelques références :
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* ''Lettione P:ma P:mo Notturno Giovedì Santo, De lamentatione Jeremiae prophetae'' (1700) pour T et vl1, vl2, vla, bc en la mineur ([[Abréviations|I-No]] - NA)
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* ''Lettione 3.a del P.o Notturno: Venerdì Santo, Incipit oratio Jeremie'' (1694) pour T et vl1, vl2, vla, bc en la majeur ([[Abréviations|I-No]] - NA)
Le livret du CD ci-dessous donne le commentaire suivant sur les lamentations : ''Outre le fait d'être écrites pour soprano soliste et instruments à archet, ces œuvres ont en commun l'alternance constante des situations musicales les plus diverses - du ''stile antico'' aux mouvements de danse d'une grande expressivité -, une mélodie toujours chantante et affectueuse, ainsi que des passages modulant continuellement avec une maîtrise du chromatisme qui rappelle évidemment le modèle inoubliable du prince [[Carlo Gesualdo]]. L'auditeur actuel pourra découvrir avec stupéfaction que dans certains passages où le texte atteint le climat de la situation douloureuse des jours cruciaux de la Passion, la musique se laisse aller à des rythmes joyeux et à des rêveries optimistes (l'usage de la Pastorale se justifie cependant par la considération populaire, typiquement ibérique, que la Noël est le début du sacrifice qui aboutira à la semaine de Pâques).''<sup>[[#1]]</sup>
Le livret du CD ci-dessous donne le commentaire suivant sur les lamentations : ''Outre le fait d'être écrites pour soprano soliste et instruments à archet, ces œuvres ont en commun l'alternance constante des situations musicales les plus diverses - du ''stile antico'' aux mouvements de danse d'une grande expressivité -, une mélodie toujours chantante et affectueuse, ainsi que des passages modulant continuellement avec une maîtrise du chromatisme qui rappelle évidemment le modèle inoubliable du prince [[Carlo Gesualdo]]. L'auditeur actuel pourra découvrir avec stupéfaction que dans certains passages où le texte atteint le climat de la situation douloureuse des jours cruciaux de la Passion, la musique se laisse aller à des rythmes joyeux et à des rêveries optimistes (l'usage de la Pastorale se justifie cependant par la considération populaire, typiquement ibérique, que la Noël est le début du sacrifice qui aboutira à la semaine de Pâques).''<sup>[[#1]]</sup>
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| bgcolor="#D9FFB2" | <span style="color:#57994C;">
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:'''Titre''' : '''Notturno'''
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:'''Interprète''' : L'Escadron volant de la Reine
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:'''Éditeur''' : Harmonia Mundi
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:'''Référence''' : EVCDO21
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:'''Année''' : 2015
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:'''Contenu''' : Lectio Terza Del Primo Notturno del Venerdi Santo a voce sola con violini
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:<span style="color:#808080;"><span id="1">'''1'''. ''Dinko Fabris, trad. Pierre Élie Mamou''</span>
:<span style="color:#808080;"><span id="1">'''1'''. ''Dinko Fabris, trad. Pierre Élie Mamou''</span>

Version actuelle en date du 22 février 2017 à 07:44

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