Antonio Sacchini

De Lamentations de Jérémie.

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(Florence 14 juin 1730 - Paris 6 octobre 1786)
(Florence 14 juin 1730 - Paris 6 octobre 1786)
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Compositeur italien, il étudie à Naples au ''Conservatorio Santa Maria di Loreto'', le violon avec Nicola Fiorenza, le chant avec [[Gennaro Manna]], et le clavecin, l'orgue et la composition  avec [[Francesco Durante]], est nommé en Janvier 1758 ''maestro di cappella straordinario'' au conservatoire, poste non rémunéré dans lequel il aide [[Gennaro Manna]], le fondateur, et [[Pietro Antonio Gallo]], second maestro, lorsque [[Gennaro Manna]] prend sa retraite en mai 1761, [[Pietro Antonio Gallo]] lui succède et lui laissant la place comme primo secondo maestro, le 12 Octobre 1762, obtient l'autorisation d'aller à Venise pour composer des opéras à succès, puis se rend à Padoue l'année suivante où il rencontre un tel triomphe qu'il se produit également à Rome, Naples et Florence, abandonne son poste au conservatoire pour une carrière de compositeur d'opéras, se trouve à Rome en 1765, à Venise en 1768 où il devient directeur du ''Conservatorio dell'Ospedale'', obtient une réputation comme excellent professeur de chant (Nancy Storace et Adriana Gabrieli figurent parmi ses élèves), compose de nombreuses pièces sacrées pour les églises vénitiennes, visite l'Allemagne pour composer des opéras pour Munich et Stuttgart et retourne ensuite à son poste à Venise, déménage à Londres en 1772 où y reste pendant près de dix ans, mais sa vie dissolue créé beaucoup d'ennemis et le ruine financièrement et, face à la menace d'emprisonnement, quitte l'Angleterre en 1781 pour aller à Paris notamment à Versailles où il est présenté à Marie-Antoinette malgré les opposants gluckistes, termine son nouvel opéra ''Œdipe à Colone'' que la reine promet d'être le premier opéra produit à Fontainebleau lors de la prochaine séjour de la cour, mais la critique de la préférence de la Reine pour les étrangers force à annuler la promesse et de céder la place d'honneur au compositeur français Jean-Baptiste Moyne, Henri Montan Berton, un de ses élèves bien-aimés, affirme que cette déception a grandement contribué à la mort du compositeur.
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[[Image:Sacchini Photo1.jpg|right|170px|]]Compositeur italien, il étudie à Naples au ''Conservatorio Santa Maria di Loreto'', le violon avec Nicola Fiorenza, le chant avec [[Gennaro Manna]], et le clavecin, l'orgue et la composition  avec [[Francesco Durante]], est nommé en Janvier 1758 ''maestro di cappella straordinario'' au conservatoire, poste non rémunéré dans lequel il aide [[Gennaro Manna]], le fondateur, et [[Pietro Antonio Gallo]], second maestro, lorsque [[Gennaro Manna]] prend sa retraite en mai 1761, [[Pietro Antonio Gallo]] lui succède et lui laissant la place comme primo secondo maestro, le 12 Octobre 1762, obtient l'autorisation d'aller à Venise pour composer des opéras à succès, puis se rend à Padoue l'année suivante où il rencontre un tel triomphe qu'il se produit également à Rome, Naples et Florence, abandonne son poste au conservatoire pour une carrière de compositeur d'opéras, se trouve à Rome en 1765, à Venise en 1768 où il devient directeur du ''Conservatorio dell'Ospedale'', obtient une réputation comme excellent professeur de chant (Nancy Storace et Adriana Gabrieli figurent parmi ses élèves), compose de nombreuses pièces sacrées pour les églises vénitiennes, visite l'Allemagne pour composer des opéras pour Munich et Stuttgart et retourne ensuite à son poste à Venise, déménage à Londres en 1772 où y reste pendant près de dix ans, mais sa vie dissolue créé beaucoup d'ennemis et le ruine financièrement et, face à la menace d'emprisonnement, quitte l'Angleterre en 1781 pour aller à Paris notamment à Versailles où il est présenté à Marie-Antoinette malgré les opposants gluckistes, termine son nouvel opéra ''Œdipe à Colone'' que la reine promet d'être le premier opéra produit à Fontainebleau lors de la prochaine séjour de la cour, mais la critique de la préférence de la Reine pour les étrangers force à annuler la promesse et de céder la place d'honneur au compositeur français Jean-Baptiste Moyne, Henri Montan Berton, un de ses élèves bien-aimés, affirme que cette déception a grandement contribué à la mort du compositeur.
En plus des pièces de théâtre (41), il compose des messes et d'autres pages de musique sacrée dont la ''Lamentazione Seconda Del Giovedì Santo A Voce Sola di Soprano Con Salterio e Basso Obligato, Lamed'' ([[Abréviations|I-Sc]] Ms 201).
En plus des pièces de théâtre (41), il compose des messes et d'autres pages de musique sacrée dont la ''Lamentazione Seconda Del Giovedì Santo A Voce Sola di Soprano Con Salterio e Basso Obligato, Lamed'' ([[Abréviations|I-Sc]] Ms 201).

Version du 26 avril 2016 à 07:47

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