Miguel de Irízar y Domenzain
De Lamentations de Jérémie.
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La correspondance d'Irízar conservée dans les archives de la cathédrale de Ségovie contient un total de 362 lettres reçues au cours de la période 1663 à 1684. On y trouve de nombreuses demandes pour composer de la musique pour les chapelles d'autres cathédrales, ou d'échanger des œuvres de compositeurs tels que [[Tomás Micieres I]] et [[Tomás Micieres II]], [[Cristóbal Galán]], [[Carlos Patiño]] et Juan Hidalgo entre autres. Certaines de ces compositions faisaient partie du répertoire porté au Nouveau Monde. La correspondance comprend également de nombreux détails sur la pratique d'interprétation. Les lettres indiquent notamment la circulation large et rapide des ''villancicos'' entre les différentes cathédrales. En plus des membres de sa famille, ses correspondants comprenaient d'autres enseignants, organistes, chantres et copistes, d'Avila, Cordoue, Madrid, Palencia, Pampelune, Tolède et ailleurs. | La correspondance d'Irízar conservée dans les archives de la cathédrale de Ségovie contient un total de 362 lettres reçues au cours de la période 1663 à 1684. On y trouve de nombreuses demandes pour composer de la musique pour les chapelles d'autres cathédrales, ou d'échanger des œuvres de compositeurs tels que [[Tomás Micieres I]] et [[Tomás Micieres II]], [[Cristóbal Galán]], [[Carlos Patiño]] et Juan Hidalgo entre autres. Certaines de ces compositions faisaient partie du répertoire porté au Nouveau Monde. La correspondance comprend également de nombreux détails sur la pratique d'interprétation. Les lettres indiquent notamment la circulation large et rapide des ''villancicos'' entre les différentes cathédrales. En plus des membres de sa famille, ses correspondants comprenaient d'autres enseignants, organistes, chantres et copistes, d'Avila, Cordoue, Madrid, Palencia, Pampelune, Tolède et ailleurs. | ||
- | Ses œuvres sont exclusivement sacrées et montrent clairement l'influence de ses différents contacts épistolaires, en particulier les musiciens des chapelles royales de Madrid. En fait, des adaptations d'œuvres, à la fois sacrées et profanes, de compositeurs actifs à Madrid à cette époque (Juan Hidalgo, [[Cristóbal Galán]] et | + | Ses œuvres sont exclusivement sacrées et montrent clairement l'influence de ses différents contacts épistolaires, en particulier les musiciens des chapelles royales de Madrid. En fait, des adaptations d'œuvres, à la fois sacrées et profanes, de compositeurs actifs à Madrid à cette époque (Juan Hidalgo, [[Cristóbal Galán]] et Matías Ruiz) existent parmi ses compositions. Sa musique est majoritairement polychorale, pour deux ou trois chœurs vocaux (il utilise quelquefois des chœurs instrumentaux), et traite généralement les voix de manière homophonique, en particulier dans les chants. Parmi ses œuvres, on trouve des Lamentaciones. |