Étienne Nicolas Méhul
De Lamentations de Jérémie.
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- | (Givet 1763 – Paris 1817) | + | (Givet 22 juin 1763 – Paris 18 octobre 1817) |
- | Compositeur français, très jeune, il supplée déjà à son premier maître, organiste aveugle des Franciscains, complète sa formation avec l'organiste allemand Wilhelm Hauser près de l'abbaye de Lavaldieu, monte à Paris en 1778, complète sa formation auprès du claveciniste et compositeur Jean-Frédéric Edelmann, devient membre de la ''Société Académique des Enfants d'Apollon'', est encouragé par Christoph Willibald Gluck à la composition, compose des opéras qui obtiendront des succès divers sous la Révolution et le Directoire, trouve dans le patriotisme d'époque (1794) l'inspiration du ''Chant du départ'', est nommé inspecteur à la fondation du Conservatoire en 1795, co-fonde l'Institut de France la même année, enseigne la composition au Conservatoire de Paris en 1815, est nommé surintendant honoraire de la musique du Roi à la Restauration. | + | Compositeur français, très jeune, il supplée déjà à son premier maître, organiste aveugle des Franciscains, complète sa formation avec l'organiste allemand Wilhelm Hauser près de l'abbaye de Lavaldieu, monte à Paris en 1778, complète sa formation auprès du claveciniste et compositeur Jean-Frédéric Edelmann, devient membre de la ''Société Académique des Enfants d'Apollon'', est encouragé par Christoph Willibald Gluck à la composition, compose des opéras qui obtiendront des succès divers sous la Révolution et le Directoire, trouve dans le patriotisme d'époque (1794) l'inspiration du ''Chant du départ'', est nommé inspecteur à la fondation du Conservatoire en 1795, co-fonde l'Institut de France la même année, enseigne la composition au Conservatoire de Paris en 1815, est nommé surintendant honoraire de la musique du Roi à la Restauration. |
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+ | La qualité de sa musique, assez inégale, est reconnue de son vivant et influence des compositeurs comme Pierre Blondeau, [[César Auguste Jean Guillaume Hubert Franck]], André Onslow, Carl Maria von Weber, Félix Mendelssohn et Hector Berlioz. Il a composé de la musique religieuse de circonstance mais c'est l'air ''Femme sensible, entends-tu le ramage ?'' du drame Ariodant composé en 1799 (F-Pn), qui servira de support à un cantique chanté jusqu'au XXe Reviens pécheur à ton Dieu qui t'appelle dont le texte s'inspire du livre d'Osée (14,2), et dont le texte repris par Louis Racine fera l'objet d'un cantique chanté jusqu'au XXe siècle. | ||
La qualité de sa musique, assez inégale, est reconnue de son vivant et influence des compositeurs comme Pierre Blondeau, [[César Auguste Jean Guillaume Hubert Franck]], André Onslow, Carl Maria von Weber, Félix Mendelssohn et Hector Berlioz. Il a composé de la musique religieuse de circonstance mais c'est l'air ''Femme sensible, entends-tu le ramage ?'' du drame ''Ariodant'' composé en 1799 ([[Abréviations|F-Pn]]), qui servira de support à un cantique chanté jusqu'au XX<sup>e</sup> ''Reviens pécheur à ton Dieu qui t'appelle'' dont le texte s'inspire du livre ''d'Osée'' (14,2). | La qualité de sa musique, assez inégale, est reconnue de son vivant et influence des compositeurs comme Pierre Blondeau, [[César Auguste Jean Guillaume Hubert Franck]], André Onslow, Carl Maria von Weber, Félix Mendelssohn et Hector Berlioz. Il a composé de la musique religieuse de circonstance mais c'est l'air ''Femme sensible, entends-tu le ramage ?'' du drame ''Ariodant'' composé en 1799 ([[Abréviations|F-Pn]]), qui servira de support à un cantique chanté jusqu'au XX<sup>e</sup> ''Reviens pécheur à ton Dieu qui t'appelle'' dont le texte s'inspire du livre ''d'Osée'' (14,2). | ||
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