Mauro Chiaula
De Lamentations de Jérémie.
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Il publie à Venise en 1583, les ''Lamentazioni e Responsori per la Settimana Santa a quattro voci'', in-4°, et une seconde édition en 1597 avec le titre de ''Lamentationes ac responsoria, quae in hebdomada sancta cantari solent, rithmis vocibus accommodate''. – Venezia, Ricciardo Amadino […] quattuor vocibus, dédiées à l'abbé de San Giorgio Maggiore à Venise et au président de la congrégation, Don Michele Abelardus, conservé au Musée international et à la bibliothèque de musique de Bologne. | Il publie à Venise en 1583, les ''Lamentazioni e Responsori per la Settimana Santa a quattro voci'', in-4°, et une seconde édition en 1597 avec le titre de ''Lamentationes ac responsoria, quae in hebdomada sancta cantari solent, rithmis vocibus accommodate''. – Venezia, Ricciardo Amadino […] quattuor vocibus, dédiées à l'abbé de San Giorgio Maggiore à Venise et au président de la congrégation, Don Michele Abelardus, conservé au Musée international et à la bibliothèque de musique de Bologne. | ||
- | En concevant ses propres lamentations, Mauro | + | En concevant ses propres lamentations, Mauro s’est efforcé de préparer les versets selon une régularité formelle : toutes les leçons du 1<sup>er</sup> et du 2<sup>e</sup> jours alternent trois versets (sauf le dernier qui en entonne deux) ; les deux premières leçons du sabbat chantent quatre versets, tandis que l'Oratio Hieremiae en comprend sept : |
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Pour rendre ses lamentations "sombres", il adopte sa propre stratégie faite de moyens expressifs comme par exemple le faux-bourdon, le tétracorde phrygien, l'utilisation plus libre des dissonances, etc. | Pour rendre ses lamentations "sombres", il adopte sa propre stratégie faite de moyens expressifs comme par exemple le faux-bourdon, le tétracorde phrygien, l'utilisation plus libre des dissonances, etc. | ||
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+ | Mauro déploie tous ces épisodes comme de minuscules "actes" qui, ensemble, constituent en quelque sorte une action scénique en miniature. Cependant, une telle façon de procéder, également assistée par une lourdeur discursive due à l'interruption insistante des moments cadentiels, rend ces lamentations, peut-être même intentionnellement, méticuleusement archaïques. |