Louis-Claude Daquin
De Lamentations de Jérémie.
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Compositeur et organiste français, il est l'élève de Louis Marchand pour l'orgue et de [[Nicolas Bernier]] pour la composition, devient à 12 ans suppléant de l’organiste Marin de La Guerre à la Sainte-Chapelle, tient successivement les orgues au couvent des Hospitaliers du Petit-Saint-Antoine en 1706, à Saint-Paul en 1727, aux Cordeliers en 1732 (il succède à Louis Marchand), à la Chapelle Royale en 1739 et, en 1755, à Notre-Dame (il succède à Antoine Calvière). | Compositeur et organiste français, il est l'élève de Louis Marchand pour l'orgue et de [[Nicolas Bernier]] pour la composition, devient à 12 ans suppléant de l’organiste Marin de La Guerre à la Sainte-Chapelle, tient successivement les orgues au couvent des Hospitaliers du Petit-Saint-Antoine en 1706, à Saint-Paul en 1727, aux Cordeliers en 1732 (il succède à Louis Marchand), à la Chapelle Royale en 1739 et, en 1755, à Notre-Dame (il succède à Antoine Calvière). | ||
- | Il écrit des Leçons de ténèbres. Sa renommée est exceptionnelle mais son écriture peut être assimilée à la décadence de la littérature française d'orgue (en Allemagne, celle qui se produit autour de Bach est bien plus riche). [[Source|'''Fétis''']], sur ce sujet, est bien plus sévère : ''j'ai examiné ses pièces d'orgue, ses noëls, ses pièces de clavecin, et je puis affirmer que tout cela est misérable : on n'y trouve que des idées communes et une ignorance complète de l'art d'écrire''. | + | Il écrit des ''Leçons de ténèbres''. Sa renommée est exceptionnelle mais son écriture peut être assimilée à la décadence de la littérature française d'orgue (en Allemagne, celle qui se produit autour de Bach est bien plus riche). [[Source|'''Fétis''']], sur ce sujet, est bien plus sévère : ''j'ai examiné ses pièces d'orgue, ses noëls, ses pièces de clavecin, et je puis affirmer que tout cela est misérable : on n'y trouve que des idées communes et une ignorance complète de l'art d'écrire''. |