Claudin de Sermisy

De Lamentations de Jérémie.

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(~1490 – Paris 1562)  
(~1490 – Paris 1562)  
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[[Image:Sermisy Score 1.jpg|right|500px|]] Compositeur français, il apparaît pour la 1<sup>ère</sup> fois dans l'histoire comme clerc à la Sainte-Chapelle du palais en 1508, rejoint la chapelle d'Anne de Bretagne en juin 1510, devient ensuite clerc du diocèse de Noyon où il aspire au prieuré de Bouguenais dans le diocèse de Nantes, mais à la mort d'Anne de Bretagne passe en 1515 au service de Louis XII à la Chapelle royale, détient un canonicat à Notre-Dame-la-Ronde de Rouen qu'il échange en 1524 contre une chapelle de la paroisse de Cambron dans le diocèse d'Amiens, aurait succédé à Antoine de Longueval comme ''maistre et recteur'' sans doute en 1525 bien qu'il ne soit mentionné que comme ''soubz maistre'' de la chapelle de musique sous le règne de François I<sup>er</sup> et le début de celui d'Henri II, titre qu'il partage avec Louis Hérault de Servissas, de 1543 à 1547, puis avec Guillaume Belin et Hilaire Rousseau, de 1547 à 1553, reçoit un canonicat à la Sainte-Chapelle en 1533, et une prébende à Sainte-Catherine de Troyes, voyage en Italie et fournit des enfants de chœur français au duc de Ferrare. Son influence est aussi importante que sa réputation est grande comme l'affirme Claude Chappuys dans le ''Discours de la court de François premier de ce nom'' :
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[[Image:Sermisy Score 1.jpg|right|550px|]] Compositeur français, il apparaît pour la 1<sup>ère</sup> fois dans l'histoire comme clerc à la Sainte-Chapelle du palais en 1508, rejoint la chapelle d'Anne de Bretagne en juin 1510, devient ensuite clerc du diocèse de Noyon où il aspire au prieuré de Bouguenais dans le diocèse de Nantes, mais à la mort d'Anne de Bretagne passe en 1515 au service de Louis XII à la Chapelle royale, détient un canonicat à Notre-Dame-la-Ronde de Rouen qu'il échange en 1524 contre une chapelle de la paroisse de Cambron dans le diocèse d'Amiens, aurait succédé à Antoine de Longueval comme ''maistre et recteur'' sans doute en 1525 bien qu'il ne soit mentionné que comme ''soubz maistre'' de la chapelle de musique sous le règne de François I<sup>er</sup> et le début de celui d'Henri II, titre qu'il partage avec Louis Hérault de Servissas, de 1543 à 1547, puis avec Guillaume Belin et Hilaire Rousseau, de 1547 à 1553, reçoit un canonicat à la Sainte-Chapelle en 1533, et une prébende à Sainte-Catherine de Troyes, voyage en Italie et fournit des enfants de chœur français au duc de Ferrare. Son influence est aussi importante que sa réputation est grande comme l'affirme Claude Chappuys dans le ''Discours de la court de François premier de ce nom'' :
::''Chantres y sont qui ont voix argentines,''
::''Chantres y sont qui ont voix argentines,''

Version du 10 septembre 2010 à 13:19

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