François Regnard

De Lamentations de Jérémie.

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Compositeur français, frère de Jacob Regnart, il effectue ses études à l'Université de Douai et à la cathédrale de Tournai, en 1573 pour quelques mois, obtient le titre de maître de chapelle selon [[Source|'''Fétis''']], puis devient vice-maître de chapelle de l'archiduc Matthias d'Autriche.  
Compositeur français, frère de Jacob Regnart, il effectue ses études à l'Université de Douai et à la cathédrale de Tournai, en 1573 pour quelques mois, obtient le titre de maître de chapelle selon [[Source|'''Fétis''']], puis devient vice-maître de chapelle de l'archiduc Matthias d'Autriche.  
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Il a composé des lamentations figurant dans les ''Novæ cantiones sacræ quatuor, quinque et sex vocum, tum instrumentorum cujus generi, tum vivæ voci aptissimæ'', éditées à Douai par Jean Bogard en 1590 ([[Source|'''RISM'''] 159010). Jean-Pierre Ouvrard les commente dans le livret qui accompagne le CD consacré à ce compositeur en ces termes : ''un autre cas de motet liturgique, relativement paradoxal cependant, apparaît dans ''l'Initium lamentonium Hieremiae''. Sous ce titre, on trouve en fait un cycle en 3 parties - ''Et factum est, Quomodo sedet, Plorans ploravit'' - dont les 2 dernières empruntent leur texte aux 2<sup>ème</sup> et 3<sup>ème</sup> v. du Jeudi Saint. Elles sont précédées d'une introduction (''Et factum est postquam In captivitatem reductus est Israel Et Hierusalem destructa est Sedit Hieremias propheta flens et planxit Lamentatione hac In Hierusalem Et amaro animo suspirans et ejulans dixit '' ),'' sorte de trope ou de prosule reprenant le texte du Prologus de ''l'Editio Vulgata'', qui semble donc se substituer aux textes traditionnels (''Incipit lamentatio''...). A noter également, l'absence d'utilisation des lettres hébraïques qui introduisent habituellement les versets. La polyphonie ne comporte que quelques allusions au ''tonus lamentationum'' liturgique. Le titre même de ce motet pose bien évidemment question : y aurait-il, par ailleurs, un cycle complet de lamentations de Regnard ? La destination liturgique de ce motet n'est pas confirmée.
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Il a composé des lamentations figurant dans les ''Novæ cantiones sacræ quatuor, quinque et sex vocum, tum instrumentorum cujus generi, tum vivæ voci aptissimæ'', éditées à Douai par Jean Bogard en 1590 ([[Source|'''RISM'''] 159010). Jean-Pierre Ouvrard les commente dans le livret qui accompagne le CD consacré à ce compositeur en ces termes : ''un autre cas de motet liturgique, relativement paradoxal cependant, apparaît dans ''l'Initium lamentonium Hieremiae''. Sous ce titre, on trouve en fait un cycle en 3 parties - ''Et factum est, Quomodo sedet, Plorans ploravit'' - dont les 2 dernières empruntent leur texte aux 2<sup>ème</sup> et 3<sup>ème</sup> v. du Jeudi Saint. Elles sont précédées d'une introduction (''Et factum est postquam In captivitatem reductus est Israel Et Hierusalem destructa est Sedit Hieremias propheta flens et planxit Lamentatione hac In Hierusalem Et amaro animo suspirans et ejulans dixit '' ),'' sorte de trope ou de prosule reprenant le texte du Prologus de ''l'Editio Vulgata'', qui semble donc se substituer aux textes traditionnels (''Incipit lamentatio''...). A noter également, l'absence d'utilisation des lettres hébraïques qui introduisent habituellement les versets. ''La polyphonie ne comporte que quelques allusions au ''tonus lamentationum'' liturgique. Le titre même de ce motet pose bien évidemment question : y aurait-il, par ailleurs, un cycle complet de lamentations de Regnard ?'' La destination liturgique de ce motet n'est pas confirmée.

Version du 21 septembre 2010 à 14:42

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